Santa Teresa 1796 dispose depuis le printemps dernier d’un nouveau brand ambassador, Benjamin Nolf. Le rhum distribué par Bacardi Martini entend fidéliser une communauté.
Nouvelle impulsion pour Santa Teresa 1796. Dans le portefeuille de Bacardi Martini (actionnaire et distributeur sur le marché français), la marque de rhum vénézuélien s’est dotée depuis avril 2020 d’un nouveau brand ambassador, Benjamin Nolf. Sa mission : “construire une communauté autour de la marque, la dynamiser, et conseiller les barmans pour l’intégrer dans leur offre.”
Son expérience dans le secteur depuis plus de douze ans, en palaces, en saison en stations touristiques et au Jefrey’s comme bar manager de 2015 à 2020, lui a permis de développer ses connaissances produits, enrichir ses contacts ou progresser dans le sourcing des spiritueux. Au bar à cocktails de la rue Saint-Sauveur, à Paris, il a créé de nombreuses cartes, dont la dernière en date autour de l’univers du tatouage, avec un riche travail d’interviews et de recherche graphique en amont, et formé de nombreux apprentis.
Un rhum accessible
Concentré à 80% sur le CHR, et à 70% à Paris, Benjamin Nolf représente désormais le rhum “qui lui a fait apprécier cette catégorie”, il y a dix ans. “C’est un rhum assez versatile, en même temps complexe et riche, qui peut convenir à un public averti, mais qui reste très accessible et doux. Santa Teresa 1796 est un rhum de mélasse, de tradition espagnole, assez gourmand avec des notes très pâtissières, très gourmandes, ce qui est très flatteur”, souligne-t-il.
Santa Teresa, qui existe depuis 1796, produit du rhum depuis 1909. Le produit phare de la maison, le Santa Teresa 1796, a pour sa part été lancé pour les 200 ans de la maison en 1996. Le produit est préconisé à la dégustation, mais aussi avec des recettes simples en cocktails tels que des grands classiques comme l’old fashioned, le negroni, le Manhattan, ou quelques long drinks (le Horse’s neck, par exemple). Santa Teresa 1796 s’appuie sur la méthode solera, qui consiste en un vieillissement pyramidal : “le vieillissement des jeunes eaux-de-vie s’effectue par les plus anciennes (étage le plus bas). Nous sommes pionniers dans le monde du rhum – d’autres marques ont suivi”.
Des initiatives pour les cavistes et les bars
Confiné, un brand ambassador poursuit ses missions : “il y a beaucoup d’activations digitales, mais il faut trouver un juste milieu entre le fait d’être en activité et le fait de respecter un certain équilibre. J’ai toujours des rendez-vous et le travail avec les équipes de Bacardi (chef de produit, marketing, commerciaux, cellule advocacy avec l’ensemble des ambassadeurs…)”, expliquait Benjamin Nolf en novembre dernier, lorsque les bars et restaurants étaient de nouveau fermés.
Entre juin et octobre 2020, il a pu rencontrer de visu les professionnels et notamment développer la marque auprès des cavistes, un circuit dont le rôle s’est renforcé face aux restrictions touchant les autres réseaux. Côté bars, l’objectif sera de faire vivre la marque. Un accompagnement des bars (sponsoring, matériel, cartes, activations) est prévu. Avant le reconfinement, le Club 1796, une nouvelle communauté de barmans avec des activités régulières, était aussi dans les tuyaux.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.