Manhattan, spritz, old fashioned et negroni revisités, spiritueux… 7 infos à ne pas manquer cet hiver dans l’univers bars et boissons, à Paris et ailleurs, autour de nos coups de cœur.
BARS
Angel’s Envy lance sa Manhattan’s Week à Paris
Du 19 au 25 février 2024, le whiskey Angel’s Envy sera à l’honneur dans onze bars parisiens à travers la Manhattan’s Week, déclinaison d’une opération menée dans plusieurs pays par Bacardi. L’occasion de redécouvrir ce cocktail iconique. “Le Manhattan est l’un des cocktails les plus consommés aux Etats-Unis. L’idée est de décliner ce classique avec Angel’s Envy, et de le faire découvrir aux Parisiens”, précise Alexandre Girardot, brand ambassador France. Une recette à base de 60ml de whisky, de 30ml de vermouth rouge et de quatre dashs de bitter, avec une cerise à l’eau de vie en garnish, est suggérée pour reproduire facilement ce cocktail.
Dans les bars, Angel’s Envy sera notamment présent au Moonshiner, un bar à cocktails du 11ème arrondissement spécialisé dans le whisky. “Le bon produit est au bon endroit”, se réjouit Alexandre Girardot, en présentant le Reverse Manhattan, une déclinaison locale du cocktail, avec du bourbon, donc, en lieu et place d’un rye (seigle). La comparaison entre les deux versions offre un contraste saisissant, avec une belle longueur en bouche et une douceur apportée par le bourbon.
“Les cocktails classiques fonctionnent bien sous forme de twists”, rappelle le brand ambassador, qui suggère également une version dotée d’un top au tonic pour prolonger l’esprit de ce cocktail d’hiver durant l’été. Autre version, proposée pour la semaine spéciale par l’équipe du Moonshiner : 40ml d’Angel’s Envy, 30ml de Martini Réserva infusé à la betterave, 10ml de Grand Marnier et 2 dashs de bitter chocolaté.
Des cocktails d’hiver pétillants au bar parisien The Honey Moon
A proximité immédiate du Moonshiner, dans le 11ème arrondissement de Paris, le bar The Honey Moon, qui propose l’intégralité de ses créations sous forme de cocktails préparés sur place et servis à la pression, a lancé depuis novembre 2023 sept nouvelles recettes, alternant créations et grands classiques. Citons notamment le Last for life, avec du mezcal, du fino (vin muté espagnol) infusé au sésame grillé, un shrubb (sirop maison) d’ananas et du citron jaune.
On se laisse également tenter, par une soirée de février, par le Spritz d’hiver : amaretto, sherry amontillado, thé aux quatre épices (muscade, clous de girofle, cannelle, poivre noir), hydromel Bulles de ruche. Présenté comme un spritz, le cocktail est très fruité au nez. En bouche, le drink est doux et moelleux, avec la puissance de l’amaretto. “Nous avons souhaité proposer l’amaretto dans un cocktail plus léger qu’à l’accoutumée. Un zeste d’orange apporte un peu de fraîcheur au cocktail. Le goût est inspiré du pain d’épices”, indique Emily Reynolds, bartender.
Nouveau menu au Jefrey’s
Rue Saint-Sauveur, dans le 2ème arrondissement de Paris, le Jefrey’s continue de proposer ses cocktails best-sellers, des classiques, mais aussi une sélection de créations de saison. Au menu hivernal de ce célèbre bar à cocktails, focus sur le Bluecheese cocktail with no name : fatwash de roquefort avec du bourbon Woodford Reserve, pointe de whisky Laphroaig pour l’apport de la tourbe, miel infusé au piment d’Espelette, barspoon de Noix de la St-Jean (apéritif) pour une touche sucrée. Disposé en garnish, du roquefort donne le ton : une belle puissance pour ce cocktail construit comme un old fashioned. On distingue également des arômes confits. “Le roquefort est vite masqué par le Laphroaig”, complètent Guillaume Helin et Charlotte Guibé, bartenders.
Chez Classique, cap sur les cépages
Dans le 9ème arrondissement de Paris, on ne se lasse pas du décor de l’ancienne pharmacie d’apothicaire qui accueille le bar Classique. Ouvert toute la journée le week-end avec une offre de caféterie, il s’est recentré les soirs de semaine sur son cœur de métier, les cocktails, avec dix nouveaux drinks depuis la mi-janvier 2024. La trame des cépages sera désormais déclinée au fil des saisons, à l’instar du Chenin Negroni : calvados, gin Christian Drouin, Campari, vermouth rouge, sarrasin, fenouil, eau de chenin à la mangue. Un cocktail qui se rapproche résolument d’un Negroni classique, avec une amertume persistante, et réconfortant grâce à ses notes céréalières et toastées apportées par le sarrasin.
BOISSONS
Massenez à l’heure de l’année du dragon
“Dragon & Chili est la liqueur qui célèbre le dragon de bois, et qui reflète le caractère fougueux du dragon”, illustre l’équipe des Grandes distilleries Peureux-Massenez. Le dernier-né du groupe, produit par la distillerie Massenez, à Dieffenbach-au-Val (Bas-Rhin), consiste en une liqueur construite sur une base de cerise, avec de l’absinthe et une macération de piment brut.
“Nous recherchions une certaine puissance. Le kirsch, signature de notre maison, permet de stabiliser le produit”, indique Bernard Baud, le président de l’entreprise. Une liqueur à la belle onctuosité, marquée par la subtilité du piment qui intervient en fin de bouche. Des cocktails sont suggérés, à l’instar du Ginger on Fire (Dragon & Chili et ginger beer dans un verre tumbler) ou, au restaurant parisien Dragon (Cyril Lignac), le Dernier empereur : liqueur, jus de citron, umeshu, thé noir infusé au piment.
Le savoir-faire de Massenez se décline dans une collection basée sur les douze signes du zodiaque chinois et les cinq éléments cosmologiques (feu, eau, bois, métal et terre), avec trois liqueurs précédemment lancées (Ox & Roses en 2021, Tigers & Lys en 2022, Bunny & Jasmine en 2023). 5000 bouteilles de Dragon & Chili ont été produites, et 5000 litres ont été placés en barriques, pour une durée de douze ans.
Lancement réussi pour Cobrafire
Lancée en septembre 2023, Cobrafire a immédiatement trouvé son public, se félicite son distributeur, Daniel Gouzien. Produite par le Domaine d’Espérance, à Mauvezin-d’Armagnac (Landes), il s’agit d’une blanche armagnac (52,2%), une eau de vie de l’année non passée en fûts de chêne, ici produite à partir d’un assemblage de folle blanche et de baco. En bouche, le côté gras et finement mentholé ressort d’emblée. A consommer pure ou en vodka, la blanche armagnac est pour sa part présentée par son distributeur américain, PM Spirits, comme une “eau-de-vie de raisin”, qui loue les qualités de cette “bouteille de spiritueux pour nerds”.
Vieillissement en amphore à la maison Christian Drouin
A Pont-l’Evêque (Calvados), la maison Christian Drouin, qui avait lancé à l’automne dernier un nouvel apéritif, enrichit sa gamme avec La blanche bio amphora maturation, une eau de vie de cidre, élaborée à partir de plus de vingt variétés de pommes à cidres, maturée pendant six mois en amphore. Titrant 60%, le produit, édité à hauteur de 1374 bouteilles, dégage beaucoup de puissance au nez. “Le passage en amphore a permis à l’eau de vie de s’ouvrir et de s’arrondir progressivement afin d’exprimer avec délicatesse la puissance des arômes de la pomme à cidre”, précise le directeur de la maison, Guillaume Drouin. Une belle intensité aromatique est à retrouver lors de la dégustation, avec des notes de peau de pomme en finale.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.