Zèbre, phoque, pipe… Les contenants des cocktails du Solera, un bar parisien, se distinguent par leur créativité. Un nouveau menu vient d’être lancé.
Niché dans le 5ème arrondissement de Paris depuis 2016, le bar à cocktails Solera se distingue par ses contenants conçus sur-mesure, pour accompagner les différentes recettes. Une attention portée au visuel en plus du contenant, qui se décline depuis le mois de février en cinq nouveaux drinks.
“Nous sommes donc restés sur cette idée de carte animalière. Nous avons aussi introduit la notion de transparence, en mettant davantage les cocktails en avant avec des verres transparents, sous forme d’associations entre la céramique et le verre”, explique Louise Lelong, assistante de direction. Chaque contenant nécessite de six à huit mois de travail au total.
Des cocktails signatures…
Une nouvelle carte de cocktails signatures a été mise en place, comme l’illustre le Ze Break : gin Hendrick’s, jus de citron vert, jus de pamplemousse, mousse de pêche. Un cocktail assez doux, avec une petite pointe d’amertume, puis minéral avec le gin. Son côté smoothie s’efface au fil de la dégustation, pour une texture plus liquide et des notes plus punchy. Il est plus consistant en fin de bouche. Le cocktail, très marqué par les agrumes, est résolument accessible. “Notre touche est d’avoir conservé des cocktails qui se boivent facilement, en travaillant sur le peps et le pétillant”, poursuit Louise Lelong.
Autre nouveauté de cette catégorie, Phoque me, I’m famous : vodka, tonic au pamplemousse et au sel de Guérande, mousse de pêche maison. Le cocktail est assez salin; on sent bien le tonic aussi, avec une légère amertume. “La mousse vient redresser l’ensemble, un peu sec, avec un peu de sucrosité. On joue sur un cocktail assez minéral et pétillant, puis assez onctueux avec la mousse”, précise Nathan Gomot, barman.
… et des cocktails “old school”
Une gamme de trois cocktails “old school”, des classiques revisités, a par ailleurs vu le jour au Solera. Illustration avec le Casse ta pipe : whisky Smokey Monkey, Campari, vermouth rouge, sirop de mangue épicée. Un cocktail très élégant, présenté dans un verre en forme de pipe. “Il est à déguster comme si on fumait. On est sur un Boulevardier revisité. Cette recette s’adresse aux clients qui aiment les cocktails secs. C’est très marrant de travailler autour de la pipe, pour le côté fumé”, indique Nathan Gomot.
Au premier abord, le cocktail très proche d’un Boulevardier, mais in fine plus suave et nettement plus fruité grâce à la mangue, qui adoucit le drink. La pipe peut conduire à le boire rapidement, même s’il convient davantage de déguster plus lentement le cocktail. En fin de bouche, le côté fumé arrive. Le cocktail se caractérise aussi par sa sucrosité. “Il y a de l’amertume, et en effet un côté assez sweet. On a cherché la pointe d’amertume, mais en gardant notre signature, assez sucrée. Par ailleurs, même pour les amateurs qui n’apprécient pas forcément la tourbe, on peut apprécier le Smokey Monkey”, ajoute le barman.
— 283 rue Saint-Jacques, 75005 Paris
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