Très apprécié en afterwork, le bar Earth’K, à Paris, s’apprête à faire évoluer son menu de cocktails, toujours en mixant créations et volumes soutenus.
Ouvert il y a une dizaine d’années, avec un management en place depuis six ans, le bar Earth’K, rue Daunou, dans le 2ème arrondissement de Paris, s’apprête à changer de carte cocktails. “On va toucher un public plus averti; il y aura davantage de mise en place, mais tout en restant accessible”, décrit Hugo Paris, directeur de cet établissement qui a évolué d’un bar à ambiance vers un bar à cocktails, lesquels représentent 90% des ventes. Des soirées thématiques restent toujours organisées chaque semaine, des soirées tatouage chaque mois, tandis que nombreux les groupes à se retrouver au bar lors d’afterworks.
Parmi les meilleures ventes figurent le DMCO (rhum Dead Man’s Fingers pineapple, purée de passion, jus de citron, cordial à la fleur de sureau, sirop d’agave) et l’Abrazo, un long drink également (pisco, jus de citron, sirop de myrtilles et de gingembre maison, liqueur Chambord, jus de cranberry, bitter rhubarbe, Schweppes tonic). La framboise, apportée par la liqueur, est très présente. Le cocktail, très frais, présente une belle acidité. Le pisco reste assez discret.
Jeu de cocktails
Le Mendez N°1, un autre cocktail de la rubrique Créations (de 11 à 14 euros le cocktail), est lui aussi un long drink. Il se compose de whisky Bowmore 12 ans infusé à la cardamome, d’Aperol, de sirop de falernum, de jus de citron, de jus de pamplemousse et de gingembre. “Le cocktail est frais, et on sent bien la cardamome”, illustre Hugo Paris. Contrairement aux apparences, le cocktail est assez épicé, et surprend au premier abord. Il présente une belle longueur en bouche. Au moins un produit maison est présent dans chaque cocktail. ”Il faut combiner un certain temps de préparation et de gros volumes en soirée”, poursuit Hugo Paris, qui jongle entre le bar et la cuisine (croque à la truffe, sticks comté, beignets, churros parmi les tapas).
Des shooters maison complètent l’offre, avec “cinq petits cocktails divisés en shots”. Ils sont servis au minimum par trois (5 euros l’unité). On se laisse surprendre par le Pulcino, un negroni revisité : gin infusé au fenouil, rinquinquin, Campari, proche du célèbre cocktail classique. Rendez-vous est pris dans les quelques semaines pour découvrir les nouveautés.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.