Le Calbar propose 13 nouveaux cocktails dans son bar du 12ème arrondissement de Paris. L’occasion de redécouvrir cet établissement lancé il y a 10 ans.
Le Calbar a dix ans. Malgré l’explosion du marché sur la scène parisienne, ce bar à cocktails a su garder le cap. Ouvert à l’été 2012 dans le 12ème arrondissement de la capitale, il “a réussi à se renouveler pour continuer à croître. Le fait que le nombre de bars se soit accru n’a rien changé. Même dans les brasseries, on fait du cocktail, mais les consommateurs sont plus avertis”, observe Thierry Malikian, gérant, fondateur avec Christophe Sichuanh.
Pour son nouveau menu, “l’objectif était d’en avoir pour tout le monde, avec des techniques différentes, ce qui est sympathique aussi bien pour les clients que pour les barmans.” Max Meyer a rejoint l’équipe il y a un an. Le duo a élaboré un menu de 13 cocktails destinés à conjuguer plusieurs modes de réalisation, tout en restant aisés à préparer – par le passé, jusqu’à 24 recettes ont pu être proposées simultanément. Petit effet “wahou” en ouvrant la carte, sur un support physique (ça faisait longtemps!) rétroéclairé.
Un ovni se cache parmi cette carte
Max Meyer et Thierry Malikian mettent à l’honneur l’Ovni, à déguster en deux temps. “Le cocktail peut paraître étrange, concède le duo. Il y a deux couches, à séparer lors de la dégustation. En garnish, l’hibiscus fait office de surprise. La mousse du lait est gélifiée. La rhubarbe et le mezcal sont passés au blender, d’où l’impression d’une émulsification.” Une légère pointe d’acidité, et citronnée en fin de bouche, peut être décelée. A retrouver donc : rhubarbe, mezcal, jus de citron, mousse de vanille.
Pour introniser sa première carte co-créée, le nouveau barman est à l’honneur à travers le cocktail Il est libre Max : whisky Tullamore infusé à l’huile de noix (“On a la saveur de la noix, sans ajouter de sucrosité”), sirop de vin jaune (très original) et bitter infusé à la noix de muscade. Un ingrédient rappelé grâce à quelques grammes rapés sur les glaçons. Un drink très prononcé sur la muscade au nez, qui se distingue par sa puissance en bouche – à réserver aux amateurs de drinks secs.
A découvrir également, Bissapologie : base de bissap (jus d’hibiscus), liqueur St-Germain (à base de fleurs de sureau), pêche, poivre de sichuan rouge, eau gazéifiée. Un cocktail préparé à l’avance (comme la moitié de la carte, ce qui est “plus confortable pour les clients, mais nécessite plus de travail préalable”), qui se distingue par un rapprochement immédiat, à la dégustation, avec l’univers des fruits rouges. Un cocktail très gourmand, mais aussi rafraîchissant.
Des notes plus classiques
Parmi les cocktails à l’esprit classique, Don’t be chaï est, pour sa part, un drink proche d’un Manhattan, avec du rhum Mezan infusé au thé chaï, du thé noir, de la canelle, de la cardamome et des baies roses. A la dégustation, un résultat très chaleureux amplifié par le vermouth Antica Formula et le Pedro Ximenez.
85 rue de Charenton, 75012 Paris
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