Focus, au Bar 1802, à Paris, sur des cocktails estivaux à base de rhum Bacardi, avant le lancement d’un nouveau menu à la rentrée.
Série : les cocktails de votre été – Passage dans le 5ème arrondissement de Paris pour découvrir le menu estival du 1802, le bar à cocktails spécialisé dans le rhum de l’hôtel Monte Cristo : des cartes éphémères de cinq recettes qui changent chaque semaine jusqu’au lancement d’un nouveau menu, en septembre.
Le bar participe aussi à une opération estivale organisée par Bacardi, autour du rhum donc, avec quatre summer drinks, parmi lesquels le Mi-figue mi-raisin. Un long drink, que l’on aurait apprécié déguster en terrasse, avec du rhum Bacardi Héritage (44,5%) infusé à la feuille de figuier, de l’eau-de-vie de raisin, du verjus et du sucre. Un cocktail assez doux et désaltérant, qui s’octroie toutefois le luxe d’être un peu pâtissier. “La feuille de figuier apporte un côté coco, doux, vraiment estival. Le rhum reste néanmoins la star du cocktail”, décrit Adrian Nino, bar manager. La meilleure preuve en étant le retour du rhum en fin de bouche, à l’issue d’une dégustation très fluide.
L’Anguria consiste pour sa part en un twist d’Americano (vermouth, bitter, soda, Martini bitter, Martini Ambrato, rhum Bacardi Quattro). Les ingrédients sont mélangés et cuits sous vide avec de la peau de pastèque, avant une gazéification du cocktail. Au nez, le cocktail, assez orangé, est bien d’inspiration classique, dans un esprit apéritif. De manière très étonnante, en bouche, le cocktail se rapproche davantage du spritz, grâce à ses arômes très orangés. Le drink est moelleux en fin de bouche. “Le rhum apporte de la longueur, et la carbonatation confère au cocktail un côté plus gras, moins flotteux, tandis que la cuisson sous vide permet de mettre en exergue des arômes profonds”, explique Adrian Nino.
Avec le Tinto de Verano, place à un cocktail porté sur le café et la figue au nez, avec des olives en accompagnement. Pourtant, il n’y a ni café, ni figue dans la recette : vino tinto (vin aux épices) macéré avec des écorces de citron de Menton, rhum Bacardi Héritage, saumure d’olives. Un cocktail très long en bouche, qui se déguste comme un soda, avec une belle onctuosité. A la rentrée, le 1802 lancera par ailleurs une gamme de cocktails vieillis en fûts.
Créations au Solera
Rue Saint-Jacques, également dans le 5ème arrondissement de Paris, Nathan Gomot, barman au Solera, suggère pour l’été une création à base de gin Hendrick’s, de cranberry, de cordial de fleur de sureau, de jus de citron, de crème de pêche et de blanc d’œuf, pour un côté très aérien.
Autre proposition, un cocktail à base de whisky Monkey Shoulder, de liqueur de whisky Southern Comfort, de jus de fruit de la passion, de jus de citron, et de sirop de sucre de raisin. Le cocktail, rafraîchissant, est très facile à boire, et légèrement mentholé.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.