Dans le 15ème arrondissement de Paris, l’hôtel Kraft ouvre toute la journée son lobby avec une offre F&B réconfortante, autour de plats simples et de pâtisseries maison. Une nouvelle étape dans l’évolution des hôtels du groupe Machefert.
“La bonne chambre, la bonne table”, tel est le leitmotiv de Kraft, le dernier-né du groupe Machefert. Dans le cadre d’un plan triennal, l’entreprise parisienne (16 hôtels) transforme progressivement ses établissements en “boutique-hôtels”, dotés de leur propre identité, et les fait monter en gamme, en passant de 3 à 4 étoiles à l’image de l’hôtel Pavillon Porte de Versailles qui a fait peau neuve pendant un an pour se transformer en Kraft, son nouveau nom, dans le 15ème arrondissement de Paris, à quelques pas du parc des expositions. Un emplacement qui lui permet de proposer un menu complet de 12 heures à 22 heures, pour se poser entre deux rendez-vous par exemple.
“Nos rez-de-chaussée sont amenés à être rentabilisés en offres food & beverages”, illustre Alice Duval, la cheffe de projets branding, communication et événementiel du groupe, citant pêle-mêle la taqueria El Vecino à l’hôtel 1K et au Normandy Le Chantier, Buckwheat (crêperie normande), le restaurant Inka et le bar Rehab dans ces deux hôtels respectifs, le restaurant espagnol Montijo au rez-de-chaussée de Maison Eugénie, dans le quartier des Batignolles, et Cesar y Georgette (coffee shop) à l’hôtel La Dépendance qui a ouvert à l’été 2023 dans le 1er arrondissement.
“La cuisine se veut réconfortante”
Chez Kraft, on retrouve des espaces de travail, pensés pour la clientèle business issue du parc des expositions, mais aussi un comptoir accessible à tous dans le lobby de l’hôtel. “On peut venir travailler ici quand on le souhaite, ce qui est notamment apprécié par la clientèle de l’hôtel. Au rez-de-chaussée, une salle est dédiée à la projection de films, avec un menu dîner et film du mercredi au samedi”, poursuit Francesco Rubino, le directeur de l’hôtel Kraft.
Au menu notamment, après un petit-déjeuner conçu pour être aussi emporté, des œufs brouillés (déclinés en huit versions), des sandwichs, des plats (joue de bœuf, racines d’hiver, brandade de morue…) des planches et, surtout, une riche carte de pâtisseries qui donnent envie de faire un break.
“La cuisine se veut réconfortante. Nous avons travaillé pour disposer d’un café torréfié spécifique au groupe. Le banana bread est un cake avec des noix et des bananes écrasées. Il plaît beaucoup, comme le carrot cake et le cookie”, ajoute Francesco Rubino. Pancakes, gaufres et pain perdu sont aussi de la partie. Après un cappuccino, un cold brew ou un iced latte, on se laisse prendre au jeu du carrot cake, résolument gourmand, et qui oblige, paradoxalement, à devoir ralentir le rythme pour le déguster. Des jus de fruits sont aussi disponibles. La carte de cocktails est, elle, très courte (quatre drinks classiques).
Des rappels à l’art dans les chambres
Dans les étages, 43 chambres ont été entièrement repensées, jusqu’à la taille du lit (de 140 à 160 centimètres) et à la possibilité d’en regrouper certaines dans un couloir privatif. L’idée est d’évoquer les débuts des artistes, et d’imaginer une décoration de type atelier.
“Nous avons essayé de tirer au fil rouge de l’art. Nous nous sommes inspirés d’un étudiant des Beaux-Arts, avec des tâches de peinture, des croquis sur les murs… Nous avons aussi fait appel à des artisans et des entreprises qui prônent l’artisanat, avec des entreprises spécialisées, comme pour les chaises ou les pichets”, explique Alice Duval. Chaque hôtel du groupe doit ainsi, progressivement, trouver son identité.
— 37 rue du Hameau, 75015 Paris