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Avec Grand Cru, Glenfiddich s’inspire du terroir français

3 min de lecture
Jérôme Kaftandjian, brand ambassador de Glenfiddich

Glenfiddich a lancé Grand Cru, un whisky single malt qui s’appuie sur un finish en fûts de vin français. Jérôme Kaftandjian, brand ambassador, nous en dit plus.

Après avoir marqué les esprits grâce à sa gamme Experimental Series, qui entendait faire « réapprendre le whisky » avec des produits surprenants (vieillis en fûts de bière IPA, Project XX avec vingt experts internationaux, Fire & Cane affiné en fûts de rhum et Winter Storm, élaboré avec un producteur de vin de glace et qui ne sera plus produit), Glenfiddich intègre dans sa gamme permanente Grand Cru (40%) qui entend allier le savoir-faire écossais aux spécificités du terroir français.

Il s’agit du premier whisky 23 ans d’âge de Glenfiddich. « Glenfiddich Grand Cru est un whisky qui s’inscrit dans un esprit de célébration, un single malt que l’on pourrait déguster pour occasion spéciale ou dans un moment particulier », observe Jérôme Kaftandjian, brand ambassador France de Glenfiddich.

Créée en 1887 en Ecosse par William Grant, la distillerie porte « un esprit pionnier, et surtout l’innovation : elle a toujours eu pour but d’aller vers l’avant, en produisant des liquides traditionnels, mais aussi vers les tendances actuelles », rappelle Jérôme Kaftandjian. En France, quatorze références sont commercialisées : 12, 15, 18, 21, 23, 26, 30, 40 et 50 ans en cavistes et CHR ; Malt Master’s exclusivement pour les cavistes, et la gamme Experimental Series. Certains produits peuvent être distribués en GMS.

Un finish inédit

Glenfiddich Grand Cru - Whisky Shop Paris

Lancé le 3 septembre dernier à Singapour, Glenfiddich Grand Cru se positionne entre le 21 ans assez connu (Gran Reserva), et le 26 ans, et nous voulions un entre-deux. Cette édition atypique se caractérise par un premier passage de 23 ans dans des ex-fûts de bourbon et ex-fûts de sherry, avant un finish de quatre à six mois en fûts de vins français « d’exception » de premier et deuxième remplissage. Les fûts de 205 litres, en chêne du Limousin, ont contenu des vins tranquilles ou de garde , amenés à devenir des grands crus.

« Glenfiddich avait sorti des éditions en finish de fûts de vin, mais jamais de vin français. Nous faisons appel à un sourceur de fûts, qui doit acheter des fûts qui ont contenu des vins d’exception. Peu de maisons qui utilisent du bois pour leurs vins de garde ou les vins tranquilles. Les arômes sont assez briochés, fruités, floraux, et se rapprochent du bois de santal », explique Jérôme Kaftandjian. La couleur est dorée, le nez dégage des notes de fruits confits.

Pour casser les codes, la dégustation peut s’effectuer en coupettes Cabernet. Pour le lancement de Grand Cru, Glenfiddich s’est installé durant le mois d’octobre au Whisky Shop, une boutique spécialisée parisienne. Le chocolatier Edwart a proposé un grand cru du Venezuela aromatisé à l’huile d’olive noire et verte des Baux de Provence. Grand Cru ne demande plus qu’à s’installer sur le marché français et à l’international – au prix conseillé de 275 euros la bouteille pour le grand public.

Un nouveau brand ambassador

Depuis le mois d’avril, Jérôme Kaftandjian a repris le poste de brand ambassador France de Glenfiddich, auparavant occupé par Vincent Assié. Il nous présente son parcours.

« Ma relation avec le whisky a démarré il y a un peu plus de dix ans, au Forvm, à Paris, en tant que barman. J’y ai appris énormément de choses avec Xavier Laigle, alors directeur. Il m’a transmis sa passion pour le whisky. Ensuite, je suis parti à Londres où j’ai fait l’ouverture d’un hôtel de luxe, le Bulgari, en 2012. Je suis revenu à Paris au Park Hyatt Paris-Vendôme, avec Yann Daniel et Guillaume Guerbois. J’y ai développé mes compétences en matière de cocktails et de relation avec la clientèle, pendant trois ans et demi. J’avais envie d’une autre expérience à l’étranger : j’ai officié à New York, dans un bar à cocktails-restaurant, Saxon Cocktails + Paroles, pendant six mois. L’univers du cocktail est très présent dans la ville. Du lundi au dimanche, le lieu ne désemplissait pas. Je suis revenu à Paris, pour travailler en tant que brand ambassador pour un distributeur de spiritueux, pour apprendre à faire vivre une marque, piloter des concours… Le poste était mobile sur toute la France. Je suis retourné dans ma région natale, à Marseille,  pour réaliser l’ouverture du CopperBay, deuxième établissement après Paris. C’était l’occasion de voir ce qui se passe dans le Sud. Je suis ensuite remonté à Paris, avec Glenfiddich. »

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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