A Cannes, les Plages électroniques reprennent leurs quartiers du 4 au 6 août. Le festival a renforcé son offre de scènes, sa scénographie, et ses engagements environnementaux.
De 16 000 à 17 000 personnes étaient attendues vendredi 4 août, pour la première journée des Plages électroniques, avant une journée du samedi 5 août à 20 000 personnes (complète à l’avance) et environ 17 000 festivaliers le dimanche. « Beaucoup de gens se décident au dernier moment », observe Benoît Géli, coprésident du festival avec Matthieu Corosine, via la société Allover Production. Pour sa seizième édition, l’événement électro, techno et rap a davantage investi le Palais des festivals et des congrès de Cannes (Alpes-Maritimes), contribuant à faire du bâtiment un lieu de fête à part entière.
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« Les scènes sont mieux identifiées, et nous avons aussi travaillé sur la scénographie », confirme Benoît Géli. Les Plages électroniques sont passées de cinq à huit scènes : en plus de la plage, centre névralgique du festival, l’élégant salon des Ambassadeurs, au cœur du Palais des festivals, ou une salle semi-enterrée (Secret stage) située à l’arrière du bâtiment ont été loués pour l’occasion. Entre 80 et 90 artistes étaient in fine prévus sur les trois jours, profitant de l’augmentation du nombre de créneaux disponibles.
- Scène intérieure, au salon des Ambassadeurs.
- Vendredi après-midi au salon des Ambassadeurs.
- Sur la scène secrète.
Vendredi 4 août, la DJ Venga avait ainsi pris possession de la scène de la plage (avec huit sauveteurs pour encadrer la baignade) dans une belle ambiance dès le milieu de l’après-midi, parallèlement à Magmay sur la terrasse, Zoovie Kazuyoshi au Solarium, Nezzy au Club ou Helmut Kraft sur la fameuse scène (presque) secrète. Deux lieux permettant d’offrir des espaces intérieurs, en plus des nombreux spots extérieurs, jusqu’à la Croisette. Des afters sont par ailleurs organisés, sur billet séparé, de minuit à 5 heures du matin. Le dimanche, Red Bull propose une pool party.
Plus d’initiatives environnementales
L’an dernier, la reprise des événements avait engendré des tensions sur la disponibilité du matériel ; cette année, « une grosse augmentation des coûts RH » a été constatée, souligne Benoît Géli. 8 jours de montage ont été nécessaires à l’organisation des Plages électroniques. La seule scène de la plage nécessite à elle seule dix techniciens lumière. Au total, 1200 personnes disposent d’un badge staff à un moment donné des dix jours que comprennent l’installation, le festival et le démontage, tous prestataires confondus.
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Les bars font, eux aussi, l’objet d’une attention particulière. « Il y a plus d’équipes. Certains bars proposent de la bière, du vin et des softs ; d’autres zones disposent d’alcools et de champagne, et les cocktails sont disponibles à certains horaires, ce qui requiert d’être très flexible », explique un manager. 250 personnes sont mobilisées sur les bars, la deuxième recette du festival derrière la billetterie. « Il y a beaucoup d’enjeux sur ce poste, puisque nous devons enregistrer des commandes tout en étant vigilants quant à la prévention », poursuit Benoît Géli. L’offre est complétée ponctuellement, notamment par les cocktails prêts-à-boire Cockorico.
Cette année, pour parfaire son bilan environnemental, le festival s’enrichit par ailleurs d’une quatrième journée. Lundi 7 août, la radio NRJ proposera, sur inscription, le NRJ Green live, une session DJ set sur la plage, à l’issue d’une session de ramassage et de valorisation des déchets. Des éco-cups, des matériaux recyclables ou recyclés pour le food, ou l’installation d’un filet marin pour retenir les déchets font aussi partie des initiatives prises.