L’actualité du week-end des 23 et 24 février décryptée par la presse.
L’agriculture en plein doute
Avec une moyenne de 15.000 euros selon l’Insee, les revenus des éleveurs sont bien plus faibles que ceux des céréaliers ou des betteraviers (de 72.000 à 80.000 euros). Le Monde analyse les raisons du « coup de blues » qui les frappe, tandis que Le Nouvel Observateur dresse un état des lieux – plutôt sombre – de l’agriculture française. Les sept jours de présence au Salon international de l’agriculture, qui permet un véritable coup de projecteur sur le secteur, sont facturés entre 2.000 et 3.000 euros par éleveur, relate pour sa part BFM Business.
Vers davantage de traçabilité dans les produits préparés
Alors que la France compte pousser les autorités européennes à obliger les industriels à mentionner sur leurs emballages l’origine de la viande utilisée dans les plats préparés, Carrefour, Intermarché et Findus se sont engagés à n’utiliser que de la viande bovine française. La Tribune présente cette annonce, et Le Figaro explique que ce scandale bénéficie aux bouchers « traditionnels ».
David Cameron face à la perte du AAA britannique
Le gouvernement de David Cameron doit affronter la dégradation de la note souveraine du Royaume-Uni par l’agence Moody’s, de AAA à Aa1. L’objectif de maintien du « triple A », déclaré en 2010, a échoué. Sur le plan économique, le PIB a reculé de 0,3 % au quatrième trimestre 2012. Les Echos décryptent les enjeux de cette décision.