Célèbre par l’intermédiaire de son spiritueux, le territoire de Cognac aspire à devenir une destination touristique à part entière, avec de nouveaux équipements.
Avec 58 communes et 70.000 habitants, la communauté d’agglomération de Grand Cognac, née du regroupement en 2017 de quatre intercommunalités, exerce depuis le 1er janvier l’ensemble de ses compétences. Elle souhaite aujourd’hui s’imposer en tant que destination. « Nous bénéficions de paysages de vignes et d’un fleuve, à 40 minutes de la mer et à proximité d’Angoulême. Nous avons de l’emploi qualifié, notamment dans les métiers de la verrerie et de la tonnellerie. Nous disposons des équipements adaptés à la vie quotidienne. Le cognac agit comme un driver sur le territoire », appuie son directeur de la communication, Simon Déforge.
Des équipements au service du tourisme
Le réaménagement d’un circuit de randonnée, le développement du « slow tourisme », et l’investissement de 2,7 millions d’euros programmé pour la restauration du château de Bouteville, à Châteauneuf-sur-Charente, destiné à sauvegarder deux de ses ailes, sont autant de moteurs pour le tourisme. « Nous sommes situés à 3 heures de Paris et à 1h30 de Bordeaux. Nous comptons 35% de visiteurs internationaux, bien entendu attirés par le cognac, principal facteur d’attractivité du territoire. Aujourd’hui, il faut monter que nous sommes un lieu touristique à part entière, doté d’hôtels, de bars, d’un centre aquatique… », renchérit Coline La Fontaine, directrice de l’office du tourisme de Cognac.
Récemment, un numéro de Destination Cognac, la brochure destinée au grand public, a été dédiée aux opportunités gastronomiques, que ce soit sur les bords de Charente, dans la ville de Cognac ou uniquement autour d’ingrédients locaux. La fondation d’entreprise Martell poursuit, quant à elle, son développement entamé en 2016. Elle rouvrira au public au printemps avec de nouveaux aménagements et un programme culturel renforcé, autour des acteurs locaux et des artisans d’art. « Le contexte est favorable pour le cognac, il l’est aussi pour Cognac », observe Simon Déforge.
Photo : Stéphane Charbeau