Malgré un ralentissement de leur croissance organique, ces trois entreprises ont enregistré de belles performances.
La croissance organique des entreprises européennes des secteurs du luxe et des articles de sport devrait s’établir à 9 % au deuxième trimestre 2013, après une progression de 7 % au cours du premier trimestre, d’après Crédit Suisse. Avant la publication de nombreux résultats, les analystes de la banque mettent en exergue leurs trois firmes « préférées » : Adidas, Richemont et Burberry.
« Premier choix de couverture », Adidas bénéficie d’une accélération de ses ventes dans le haut de gamme. L’entreprise, qui s’attend à réaliser un record de ventes dans l’univers du football en 2014 avec des ventes estimées à deux milliards d’euros, a enregistré une croissance organique de 1,7 % sur les six premiers mois de l’année. Dès le deuxième semestre, Adidas lancera une série de nouveautés destinées à préparer la Coupe du monde 2014. Crédit Suisse recommande notamment la valeur pour son potentiel de hausse en matière de rendements. Ses résultats semestriels doivent être publiés le 8 août prochain.
Richemont, dont les résultats des ventes d’avril à août seront communiqués le 12 septembre prochain, bénéficie pour sa part de nombreuses recommandations d’analystes : avant Crédit Suisse, qui note que la marque « surperforme » en Chine, Barclays et HSBC ont fait part de leurs appréciations positives. La croissance organique du groupe est estimée à 8 % pour la période avril/août par Crédit Suisse, contre 9 % au quatrième trimestre 2013. La forte exposition de Richemont à la joaillerie constitue, dans le contexte actuel, un atout, selon ces trois banques.
Enfin, Burberry enregistre un ralentissement de sa croissance organique : celle-ci s’est élevée lors du premier trimestre à 5 % selon la banque, contre 10 % au quatrième trimestre 2013. Ses ventes ont toutefois progressé de 18 % entre les mois d’avril et de juin, d’après les résultats publiés ce mercredi. Le chiffre d’affaires s’est élevé pour cette période à 339 milliards de livres, contre 316 milliards attendus. Le groupe évolue, selon lui, dans « un environnement commercial inégal » avec une croissance essentiellement tirée par les articles de plein air et en cuir.