Les start-up françaises du numérique se distinguent par une forte croissance et une internationalisation poussée.
Le chiffre d’affaires des 116 start-up du numérique interrogées par EY et France Digitale a bondi de 43 % entre 2012 et 2013. Leurs effectifs ont progressé de 22 %, avec des salariés majoritairement en CDI. 90 % de ses sociétés utilisent par ailleurs des instruments de capital pour motiver leurs salariés. A l’heure où le chômage grimpe et où la confiance des ménages est en berne, qui dit mieux ? « La croissance passe par l’innovation et donc le numérique. Il est essentiel que l’on renforce notre tissu d’entreprises innovantes de taille intermédiaire », indique Franck Sebag, associé EY chargé de ce baromètre.
Ce troisième baromètre fait par ailleurs ressortir la forte internationalisation des start-up du numérique. 39 % de leur chiffre d’affaires est réalisé en-dehors de nos frontières. Leurs ventes à l’international sont passées de 445 millions d’euros en 2012 à 881 millions d’euros en 2013. Ces entreprises se distinguent par ailleurs par le profil de leurs créateurs (94 % d’hommes, et 92 % qui ont au moins bac+5) et de leurs salariés (une moyenne d’âge de 32 ans, et 68 % des effectifs possédant un diplôme compris entre bac+3 et bac+5).
Ces entreprises ont, d’après une autre étude, réalisée par Accenture, un boulevard devant elles. 78 % des responsables marketing sondés dans onze pays par le cabinet de conseil estiment que leur discipline va connaître, lors des cinq prochaines années, une profonde transformation liée aux technologies analytiques, numériques et mobiles. Leurs budgets sont amenés à être majoritairement réorientés sur ce type de produits. L’amélioration de l’expérience client fait notamment partie des priorités des cadres interrogés. A bon entendeur…