De nombreuses entreprises développent des projets d’innovation collaborative, mais ne disposent pas des moyens nécessaires pour favoriser celle-ci.
L’open innovation s’ancre dans les pratiques des entreprises. Si la démarche est complexe à mettre en place, elle n’en demeure pas moins exempte d’intérêt pour de nombreuses sociétés, dont les dirigeants observent les retours d’expériences et s’intéressent aux conditions de la mise en place d’un tel processus. Plus près du quotidien des salariés, de nombreuses entreprises tentent d’accélérer la diffusion de l’information afin de favoriser l’innovation.
63 % des salariés interrogés dans le cadre de l’Observatoire du travail BVA/BPI/L’Express* déclarent que leur entreprise développe le travail sur des projets communs entre les différents services de la société, et 58 % indiquent que leur entreprise agit de la même manière avec d’autres sociétés.
Le sondage fait toutefois ressortir un manque d’outils de communication pour les projets inter-services : si l’intranet constitue une réalité pour 57 % des salariés sondés, les plateformes de partage de documents n’en concernent que 24 %. 34 % des sondés n’ont par ailleurs accès à aucun des dispositifs cités… Les pratiques d’innovation collaborative rencontrent, selon les auteurs de l’étude, deux obstacles majeurs : « les outils les permettant ne sont pas assez répandus, et la culture d’entreprise, son organisation et le management ne les favorisent pas ».
Le travail inter-services et inter-entreprises constitue, d’après les salariés interrogés, une source d’enrichissement personnel et s’avère bénéfique au développement de l’entreprise. Les sous-traitants, des entreprises du même secteur et les administrations publiques représentent les trois premiers partenaires avec lesquelles travaillent les sociétés auxquelles appartiennent les salariés sondés.
*Sondage réalisé par Internet, du 26 au 30 septembre, auprès de 1000 salariés français âgfés de 15 ans et plus selon la méthode des quotas.