Les achats de véhicules d’occasion sont privilégiés par les Français.
77 % des Français envisagent de reporter l’achat d’une prochaine voiture, selon le baromètre « Les Français et l’automobile » réalisé par TNS Sofres pour Aramis Auto*. Compte tenu du contexte économique, 48 % d’entre eux pensent par ailleurs recourir davantage aux offres de financement, un des moyens dont disposent les acteurs du secteur pour tenter d’enrayer la baisse des ventes.
Les véhicules neufs n’ont cependant pas la cote. 48 % des Français pensent acquérir, lors de leur prochain achat, un véhicule d’occasion. Bien que dirigé, ce choix « représente malgré tout pour eux le meilleur moyen d’accéder à un véhicule mieux équipé et donc de pouvoir surclasser leur achat », selon l’institut de sondages. L’entretien effectué, l’état général, le kilométrage et le prix sont les critères de choix d’un véhicule d’occasion qui progressent le plus sur un an.
Dans cet environnement économique difficile, 61 % des Français seraient prêts à faire des sacrifices sur la marque de leur futur véhicule et sur les équipements. 58 % seraient prêts à rogner leurs dépenses sur les équipements, tandis que 52 % abaisseraient leurs exigences sur la couleur de la carrosserie. De plus, les véhicules neufs de type low cost constituent, pour 86 % des répondants, une solution pertinente face à la crise. Les ventes de Dacia n’ont toutefois progressé que de 0,4 % en mai, enregistrant un sévère ralentissement.
Les arbitrages budgétaires s’effectuent par ailleurs lors de l’usage des véhicules. 67 % des Français indiquent avoir modifié leurs habitudes de déplacements afin de faire des économies. 58% des répondants possédant une voiture ont réduit leurs déplacements, un chiffre qui s’élève à 70 % en zone rurale, où la mobilité au moyen d’un véhicule individuel est davantage contrainte et synonyme de trajets plus longs.
*Enquête réalisée du 26 au 30 avril au moyen de 1001 interviews conduites auprès d’un échantillon d’individus âgés de 18 ans et plus, sélectionnés selon la méthode des quotas.