Le top 100 des hypers, la rigueur budgétaire et le snacking font la Une des mensuels économiques.
« Les gros hypers font de la résistance » ! Le mensuel spécialisé dans la distribution Linéaires l’affirme : les hypermarchés ne sont pas morts, et demeurent très vivaces. Le Top 100 des hypermarchés a toutefois cédé 143 millions d’euros de chiffre d’affaires, cette édition étant marquée par la dégringolade de Carrefour, dont quatre magasins sortent du classement au profit de Leclerc et d’Auchan.
Les magasins Carrefour de Monaco et de Grenoble-Meylan affichent le meilleur ratio entre le chiffre d’affaires par mètre carré et la surface (hors carburant), tandis que les magasins Auchan de Vélizy, d’Aubagne et d’Englos sont les trois premiers hypermarchés de France par leur chiffre d’affaires annuel. « Les démarches d’approvisionnement local vont sans doute être boostées », explique par ailleurs le magazine à propos de l’affaire de la viande de cheval, dont les conséquences sur les ventes en magasin ne sont pas encore totalement connues.
Capacités d’innovation
Malgré la morosité du contexte économique actuel, de nombreuses entreprises continuent d’innover et tentent de proposer de nouveaux produits pour renforcer leur position sur leur marché ou en conquérir de nouveaux. « Dès qu’un nouveau collaborateur intègre l’entreprise, il démonte et remonte un aspirateur, qu’il emporte ensuite chez lui pour le tester », indique L’Entreprise à propos de Dyson. La technique y passe avant le marketing, un conseil sans doute avisé.
L’Etat doit pour sa part jouer sur ses capacités d’innovation… financières. Pour trouver 60 milliards d’euros, il peut notamment miser sur les talents de quelques chasseurs de coûts : L’Expansion en présente sept qui, chacun dans leur domaine, taillent dans les dépenses publiques. Le mensuel présente par ailleurs l’exemple de la ville de Perpignan, dont le maire assume sans complexe son choix de recourir à l’emprunt plutôt que d’accroître les impôts et qui a engagé une chasse aux coûts ayant notamment touché les heures supplémentaires. Le recrutement s’effectue autant que possible en interne. Si toutes les collectivités l’imitaient, les économies pourraient grimper à 5,1 milliards d’euros.
Enfin, à l’approche du salon Sandwich & Snack Show, Neorestauration dresse le portrait d’un secteur « moteur » pour la profession : le mensuel propose de nombreuses interviews ainsi qu’un tour d’horizon des dernières nouveautés du secteur, parmi lesquelles des sandwichs à toaster, des muffins salés ou des bagels micro-ondables. Ce développement de l’offre, qui va de pair avec celui de la consommation, aurait pour mérite, selon le chroniqueur gastronomique Périco Légasse, de valoriser les repas traditionnels. « Quand le consommateur dispose de temps, il reconsacre le repas traditionnel à table », explique-t-il.