Les cours du pétrole sont repartis à la hausse ce mercredi. En repassant le seuil des 137 dollars, le baril de brut (light sweet crude), côté à New York, ne fait que s’inscrire dans une tendance de long terme initiée il y a plusieurs années. Le baril ne valait que 26 dollars en 2000. Cette progression conduit les résultats de l’Opep, qui répond environ à 40 % de la demande mondiale, à grimper en flèche. Entre 1998 et 2007, les recettes du cartel tirées de l’exportation sont passées de 108 à 675 milliards de dollars. Et ces chiffres ne semblent pas prêts de terminer leur fulgurante ascension: au cours du seul premier semestre, ces recettes ont déjà atteint 645 milliards de dollars.
Publication hebdomadaire
Face à cette spectaculaire progression des cours du baril, les ministres des Finances de l’Union européenne ont décidé de s’inspirer du modèle américain afin d’accroître la transparence sur les marchés. En publiant le niveau de ses stocks chaque semaine, à l’image des documents du Département américain de l’Energie, l’Union a pour objectif de rendre davantage identifiable le niveau de la demande, ce qui devrait permettre un ajustement plus précis des cours. Il s’agit aussi de clarifier le poids du rôle des spéculateurs dans l’actuelle envolée des cours.