Les mensuels économiques se penchent sur la création d’entreprise et les usines de la grande distribution.
Revue de presse. Créer son entreprise est, en période de crise, un pari osé et pouvant s’avérer particulièrement difficile. La question du financement, qui apparaît comme un des obstacles rencontrés par les créateurs, a les honneurs de L’Entreprise. Douze pistes sont recensées, dont certaines sont osées. En témoigne Alexandre Malsch, qui a joué la « star du Net ». Le fondateur du site d’actualité pour jeunes Melty a séduit Marc Simoncini (créateur de Meetic) et Pierre Chappaz (cofondateur de Kelkoo). Les recours aux banques, aux business angels ou au financement participatif sont également approfondis.
Une autre piste pour créer son activité est de rester… dans son entreprise. L’Expansion se penche sur le cas des intrapreneurs, qui ont lancé une nouvelle entité au sein de leur société. Evoluant en semi-autonomie, ils sont à la fois managers et chefs de projet, et peuvent mettre en place de nouvelles formes d’organisation du travail adaptées à un contexte donné. « Faire éclore en interne de vraies projets porteurs de chiffre d’affaires est un processus de longue haleine », souligne toutefois le mensuel, dont le dossier est consacré aux prix de l’immobilier. Le secteur est frappé par la dégradation de la situation financière des ménages.
Quand la grande distribution fabrique ses propres produits
« Notre pôle industriel continuera à renforcer sa présence sur les marchés dynamiques et à développer la capacité de ses sites », explique à Linéaires le président du pôle industriel des Mousquetaires (Intermarché, Netto…) Michel Ortega. Le groupement est à la tête de soixante usines spécialisées dans les produits carnés, les produits de la mer, les boissons, l’épicerie et les céréales. Son concurrent E.Leclerc se concentre pour sa part sur la viande, l’eau de source et les produits de la mer.
Basées en France, ces usines constituent une arme stratégique pour les distributeurs (40 % des marques propres d’Intermarché en proviennent ainsi).La position centrale de la France a par ailleurs joué dans la décision du discounter belge Colruyt et des suisses Migros et Coop d’y investir. Migros produit soi-même 20.000 articles. Pour les Mousquetaires, la sécurisation des approvisionnements, la réduction du nombre d’intermédiaires ainsi qu’une forte capacité d’innovation constituent des points forts du pôle.
Les pouvoirs insoupçonnés de l’emballage
Le mensuel spécialisé dans la distribution alimentaire ne dévoile pas, en revanche, les secrets de fabrication employés dans ces usines, et sur lesquels Industrie & Technologies consacre chaque mois son nouveau cahier technique. Le titre propose de partir à la découverte du fonctionnement des emballages actifs et intelligents, qui permettent d’améliorer la qualité ou la sécurité des aliments. De quoi entrevoir différemment l’usage des nanotechnologies !