Actions, immobilier… Quelque soit la formule retenue, ces placements sont synonymes de retour sur investissement à long terme.
C’est le moment d’investir… sans attendre de rapides retombées. Les allées clairsemées du Forum de l’investissement, samedi à Paris, regorgeaient de suggestions de placement classiques certes – immobilier, actions, assurance-vie… – mais ayant pour point commun l’engagement sur la durée. Les actionnaires ayant déserté la Bourse en pleine crise n’ont pas forcément fait le bon choix : « ces dernières années, on a eu un peu de volatilité mais aussi de très bons cycles », indiquait le journaliste du Revenu Laurent Saillard pour introduire une table ronde.
L’ancien journaliste financier Jean-Pierre Gaillard, qui préside aux destinées du fonds commun de placement FCP Mon PEA depuis 2010, a ainsi mis en évidence les performances de son produit : + 27% depuis sa création contre -3,7% pour le CAC 40. Spécialisé sur les actions européennes, il s’intéresse indirectement aux pays émergents par le biais de sociétés y réalisant une forte activité. « On est obligés de suivre la tendance, on réagit très vite, mais notre objectif c’est le long terme », explique-t-il à propos de sa stratégie d’investissement.
En matière d’assurance-vie, il faut également « toujours s’inscrire sur le long terme : la durée est d’une importance primordiale. Le pays où l’espérance de vie à la naissance est la plus élevée est la principauté de Monaco : 92 ans pour une petite fille. On s’inscrit dans des cycles différents, plus longs », a exposé Sébastien Vuillaume, d’Axa France Vie. Placement restant particulièrement attrayant, l’assurance-vie a évolué, les contrats ne disposant que d’un seul support (les fonds en euros) étant passés de mode : priorité est donnée à la diversification.
Dans un autre registre, GFE Epargne Retraite proposait une formule remarquée sur le salon : la location par bail commercial ferme. D’une durée de 11 ans et demi renouvelable, elle permet au propriétaire de percevoir un loyer régulier, indépendamment de l’occupation du bien. Les résidences ne sont construites qu’en cœur de ville, un critère limitant le nombre d’opérations mais permettant de maximiser l’attractivité de celles-ci au moyen du concept de « tourisme urbain ».
Enfin, sur un ton plus participatif, la jeune start-up Anaxago s’est lancée sur le créneau du crowdfunding, popularisé par la maison de disques MyMajorCompany, qui compte dans ses rangs le chanteur Grégoire. Il s’agit ici d’apporter son soutien à des start-up, qui disposent de trois mois pour convaincre les internautes de leur verser des fonds (à partir de 1.000 euros sur certains projets). Il est ici question d’amorçage, ce financement revêtant donc un caractère temporaire… mais devant permettre à ces entreprises de se développer sur le long terme, le point commun de ces exemples variés d’investissement.