Le restaurant parisien Kalank, spécialisé sur la cuisine du sud, fait évoluer son offre sous la houlette du chef Bastien Veziat.
Dans le 20ème arrondissement de Paris, nouvelle étape pour le restaurant Kalank. Depuis le mois de novembre 2024, le chef Bastien Veziat a repris les commandes de la cuisine. Ouvert en juin 2022 à quelques pas de la place de la Nation, l’établissement fait la part belle à la cuisine du sud, autour d’une carte courte, qui évolue toutes les semaines. Pour le vin, la sélection s’effectue jusqu’à Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse); et douze pastis différents sont disponibles.
Avec les évolutions du menu de Kalank, “l’idée était de se faire davantage plaisir. Nous privilégions une cuisine du Sud-Est de la France. Il y a aussi toujours une alternative végétarienne, qui fonctionne très bien”, indique Bastien Veziat, passé par de nombreux restaurants parisiens réputés. Le midi, le restaurant attire principalement une clientèle de bureaux et d’indépendants basés dans le quartier; le soir, “il y a une marge de progression pour capter la clientèle du 11ème arrondissement”, observe Patrick Sacchetti, le propriétaire des lieux.
Un pressé d’aile de raie original

Kalank spritz
Après avoir entamé le repas par un Kalank spritz, assez désaltérant (vin d’orange et tonic, robe orange clair qui intrigue, finement amer), un amuse-bouche arrive. Début mars 2025 : crème de chou-fleur, fève tonka. La purée est douce, portée sur l’ail.

Pressé d’aile de raie

Velouté de lentilles
Les entrées sont renouvelées toutes les semaines. Lors de notre passage, place à un délicieux pressé d’aile de raie, présenté comme une terrine, avec des câpres frits. Une belle découverte. Côté option végétarienne, on se laisse tenter par un classique velouté de lentilles, légèrement renouvelé. Fin mars, une salade de petit épeautre aux coquillages et fenouil, avec une vinaigrette anisée, était notamment proposée.
Plusieurs variations autour des plats
En fonction des arrivages, certains plats sont disponibles, à l’instar d’un magret de canard début mars. Cuisson parfaite, jus réduit très intéressant, pommes de terre grenailles classiques. Pour “l’anethaillade” de poisson accompagnée d’une rouille, avec du céleri branche et rave, place à un plat très relevé, résolument porté sur le céleri. Le poisson passe au second plan. Plus récemment, une daube de noix de joue de cochon à la provençale, accompagnée d’un écrasé de pomme de terre aux olives, était disponible.

Poire au chocolat
Après s’être délecté d’un demi saint-marcellin avec des olives noires, place à une poire au chocolat, avec du thym et du citron. Le citron reste discret, le chocolat est assez amer. A noter que le menu du midi est disponible même le samedi, de 25 à 30 euros selon les jours.
52 boulevard de Charonne, 75020 Paris
Photo de couverture: Kalank