Une nouvelle recette de crêpes ainsi que des parfums savamment sélectionnés permettent au glacier Glace Room, situé à Paris, de jouer les caméléons durant l’hiver.
Place de la Bastille, dans le 11ème arrondissement de Paris, Glace Room passe l’hiver avec 80% de ventes de produits autres que les glaces. Ce qui est l’inverse l’été, sait bien Craig Sanders, qui a ouvert sa boutique à l’été 2020, après dix ans à travailler comme franchisé pour une célèbre enseigne du secteur. Il a ajouté sa marque la mention “& Family café”, pour faire comprendre qu’il étendait son offre, à l’instar d’une nouvelle recette de crêpe de froment, qui a fait bondir les ventes de 30% depuis septembre 2024.
“Une recette de crêpe hyper onctueuse qui fait venir les clients spécifiquement”, se réjouit Craig Sanders. La pâte est cuite sur une seule face, pour plus de moelleux; tandis que du jaune d’oeuf accentue le côté doré de la crêpe. Il y a de la mâche. La recette se décline au sucre (3,20 euros) et au chocolat noir, au choco-noisette et au caramel beurre salé (4,40 euros). Des chocolats au marshmallow sont aussi disponibles à destination des enfants, pour capter une cible familiale.
Mangue et marron glacé, les stars de l’hiver
Même si les températures de la mi-février n’étaient pas des plus chaleureuses, la mangue remportait un franc succès du côté des glaces. Un parfum qui plaît toute l’année, tandis que la goyave, disponible ponctuellement, est attendue par les clients.
De novembre à février, l’incroyable parfum marron glacé a connu, lui aussi, un beau succès, avec sa texture rugueuse. Du marron est transformé en pâte, avant un ajout de rhum et de morceaux de marrons d’Ardèche décossés. Autre coup de coeur, le caviar de vanille de Madagascar, avec de gros grains, qui va remplacer la vanille traditionnelle. Un sorbet pistache, légèrement salé, est attendu pour le mois de mars.
Prochains parfums sur la liste, ceux du printemps et de l’été : kiwi puis melon des Charentes. Trois boutiques composent le réseau de Glace Room. Malgré ses efforts pour désaisonnaliser son activité, Craig Sanders n’en demeure pas moins attentif à la météo, rappelant que l’année 2023 a été la pire, en termes de pluviométrie, depuis 1959.
4 rue de la Roquette, 75011 Paris