A Paris, l’hôtel Miss Fuller a lancé un brunch du week-end au sein de son restaurant Le Serpentine.
Depuis le début du mois de février 2025, l’hôtel Miss Fuller (48 chambres, 4 étoiles) propose, dans son élégant restaurant Le Serpentine, niché dans un bâtiment classé Art nouveau, un brunch. Au pied de l’Arc de Triomphe et à moins de dix minutes du Palais des congrès, l’établissement ouvert en septembre 2024 sur l’avenue Mac-Mahon, dans le 17ème arrondissement de Paris, propose une cuisine maison et de saison, déclinée donc en format buffet chaque week-end (de 36 à 46 euros).
“Le rez-de-chaussée d’un hôtel doit vivre tout au long de la journée, avec une carte qui change tous les mois offrant une offre food qualitative ainsi qu’une carte des boissons en harmonie. Nous travaillons à la constante amélioration de l’offre en accord avec des valeurs fortes autour du fait maison et des produits de saison”, annonce Florian Bitker, le directeur général du groupe Drawing Hotels Collection, qui possède trois hôtels à Paris, avec le Drawing Hotel (Paris 1er) et Drawing House (Paris 14ème). Le brunch doit attirer une clientèle de proximité, pour compléter les résidents business et loisirs qui fréquentent l’hôtel durant la semaine.
Des plats chauds au choix
Cabillaud beurre blanc citronné avec des fenouils confits
D’emblée, l’élégante rotonde donne le ton. Un vaste espace lumineux, complété par le bar et une salle à manger. Il est possible de choisir, lors du brunch, un plat chaud au choix : Gnudi épinards maison (avec de la ricotta et une incroyable sauce), crème de parmesan et romarin; gigot d’agneau, purée de pommes de terre crémeuse ; cabillaud beurre blanc citronné avec des fenouils confits; préparation d’œuf au choix. Les plats sont copieux, et structurent l’ordonnancement du repas.
Bien évidemment, on peut toujours vagabonder entre sucré et salé, mais on fera forcément un crochet par les quiches (bacon; saumon; carottes, brocoli et poireaux), pour un repas “comme à la maison” qui nous sied bien. Détour, aussi, par le gravlax de saumon, le fromage (comté 24 mois, brie de Meaux, chèvre) et bien entendu les desserts. A déguster, le riz au lait à la fleur d’oranger (doux et régressif) et les choux pralins, entre deux boissons chaudes. Hélas, les viennoiseries ne sont pas encore en petit format, mais le sujet est sur la table.
Des artistes à chaque étage
Ce couloir a été décoré par l’artiste Fabrice Cazenave.
Dans les étages, l’hôtel rend hommage à l’Art nouveau et à Loïe Fuller, qui était une danseuse très connue des années 1920. L’engagement de Drawing pour l’art se manifeste non seulement par un salon annuel du dessin mais aussi, ici, par la convocation d’artistes à chaque étage pour la décoration des couloirs et des chambres. Camille Chastang, Fabrice Cazenave ou bien Chloé Dugit-Gros ont travaillé sur des atmosphères bien différentes d’un niveau à l’autre – ils sont cinq au total.
Dans l’une des chambres classiques.
A l’étage décoré par Camille Chastang.
Les chambres (d’un prix moyen de 250 euros HT sur l’année) jouent avec la morphologie des lieux, de la petite surface à l’appartement parisien en duplex, avec parfois la possibilité d’apercevoir la place de l’Etoile. 1 an et demi de travaux ont été nécessaires pour restructurer les différents espaces, où sont employés 30 personnes qui animent à la fois l’hôtel, le restaurant, le spa et le fitness.
11 avenue Mac-Mahon, 75017 Paris