Dans les Yvelines, à l’orée du château, l’hôtel Waldorf Astoria Versailles – Trianon Palace a repensé l’offre de son bar, désormais nommé Peacock Alley, comme dans les autres établissements de l’enseigne. Les incontournables d’un bar d’hôtel sont de mise.
Peacock Alley arrive en France. Depuis la mi-octobre 2024, ce concept de bars rendant hommage à l’esprit new-yorkais est décliné à l’hôtel Waldorf Astoria Versailles – Trianon Palace. A Versailles (Yvelines), ce bar de cet établissement ouvert en 1910 et réparti en deux bâtiments totalisant 199 chambres (en 4 et 5 étoiles) dispose ainsi d’une identité à part entière. La marque Peacock Alley, née en 1893 à New York (Etats-Unis), est déclinée dans chaque lieu de Waldorf Astoria Hotels & Resorts. Cette enseigne d’une trentaine d’hôtels appartient au groupe Hilton.
Au long de la majestueuse galerie qui structure le Trianon Palace, un paon marque l’entrée du Peacock Alley. Le bar, à l’ambiance moderne et aux élégants fauteuils jaunes, jouxte une élégante salle de repas plus classique. Classique est également le terme qui permet de caractériser l’offre food & beverages, qui ne dépaysera pas les habitués de l’hôtellerie de luxe.
Snacking chic pour le menu food
En plus de son tea time, le Peacock Alley propose une large carte food, avec les incontournables d’un bar d’hôtel : salades, club-sandwich ou lobster roll. La salade César (24 euros) est résolument généreuse. Un plat à part entière, que l’on peut également partager. On apprécie les filets d’anchois marinés, qui relèvent agréablement la salade et lui confèrent une tonicité certaine. On se plaît à déguster un par un les morceaux de parmesan.
Dans le Trianon Burger (steak haché de bœuf façon bouchère, cœur de romaine, tomate, fromage emmental, fine tranche de bacon, 32 euros), le condiment à la ciboulette et à la moutarde s’accorde bien au pain brioché. Le burger, lui, est traditionnel dans sa recette. La cuisson de la viande n’a pas, hélas, été demandée. Le pain du Croque de la Reine (jambon blanc, emmental, duxelle de champignons, 28 euros) est parfaitement toasté. Les champignons sont discrets. Le chutney de tomate est gourmand. Sa présence aux côtés d’un croque surprend.
Coup de cœur pour les desserts. Le sablé acidulé au citron de Corse (12 euros) permet de découvrir le citron sous différentes formes, en crème, en guimauve et en confiture. La douceur de la guimauve se conjugue au peps affirmé du citron. Le dessert est acidulé; la fin de bouche est finement herbacée. “Suite au succès rencontré par cette pièce lors du tea time, nous l’avons ajouté à notre menu permanent”, précise Eddie Benghanem, le chef pâtissier du Waldorf Astoria Versailles – Trianon Palace. Pour rappeler “Big Apple”, un chou croustillant à la poire et à la noix de pécan figure au menu. A découvrir aussi, le sorbet à la framboise, avec du jus de framboises du jardin à la place de l’eau.
Au bar, variations autour des cocktails classiques
Côté bar, 19 cocktails sont à la carte. “Nous avons imaginé des recettes qui pouvaient établir un lien entre New York et Versailles. Nous avons remis au goût du jour les cocktails des Années folles, mais moins puissants pour s’adapter aux attentes actuelles. Notre volonté était aussi d’accorder une belle place aux cocktails classiques”, explique Thomas Roy, premier barman. Le menu se décompose entre les cocktails signatures (6 recettes), les “originaux” (3 recettes déclinées dans chaque Peacock Alley), et les classiques.
Parmi les cocktails signatures, focus sur le Guillermo (7cl, 22 euros); mezcal La Escondida, Martini Rubino, liqueur de marasquin, Brazilian Bitters. Le nez est doux, et porté sur la cerise. D’emblée, en bouche, le cocktail est fumé. Le mezcal s’affirme à mi-parcours de la dégustation, assez puissant, tandis que la liqueur de marasquin confère beaucoup de gourmandise. Le drink est plus fruité, avec des arômes de fruits exotiques, en finale. “Nous avons beaucoup de clients américains qui connaissent davantage la tequila que le mezcal. Par ailleurs, le côté fumé et puissant du cocktail peut impressionner”, observe l’équipe du bar. Il y a deux ans, un cocktail au mezcal avait déjà été mis à la carte du bar, dans le cadre d’une collection de mules.
Au rayon des classiques, le Rosemary old fashioned (9cl, 22 euros) associe, en plus d’un Bourbon Woodford Reserve et d’Angostura Bitters, un sirop maison romarin badiane. “Il y a quelques années, lorsque j’étais apprenti, j’avais créé ce sirop, en m’imprégnant de l’esprit d’un artisan de Chevreuse auprès duquel j’aimais m’approvisionner”, précise Thomas Roy. Lors de la dégustation du cocktail, on retrouve tous les marqueurs de l’old fashioned, très gourmand. Il est plus herbacé en fin de bouche. Parmi les préparations maison, n’oubliez pas de demander le gin infusé aux mauves de Mauritanie, pour une douce parenthèse.
1 boulevard de la Reine, 78000 Versailles
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