Cet automne, nombreux sont les bars à renouveler leur menu, tandis que des pop-up apparaissent. Focus sur les nouveaux cocktails et les nouvelles bières à découvrir au comptoir.
Le Little Red Door étrenne son menu d’automne
Après s’être relancé en juillet 2024 sous la houlette des propriétaires du bar parisien The Cambridge Public House, le Little Red Door (Paris 3ème) a lancé la déclinaison automnale de son menu de cocktails, “Twisted mirrors : alterations and wonders”, avec cinq cocktails classiques repensés par l’équipe du bar, et cinq cocktails suggérés, en miroirs, avec des ingrédients français (ici, avec cinq ingrédients de saison).
“C’est une carte qui dure trois mois car les produits n’ont pas des saisons très longues. Donc, le prochain menu sera lancé en décembre avec des produits plus hivernaux. L’idée c’est de suivre la saison printemps été automne et hiver en sélectionnant les meilleurs ingrédients à chaque fois et en faisant découvrir ou redécouvrir des cocktail classique par la même occasion”, explique Nicolas Goradesky, qui supervise la création avec le chef barman Oliver Eardley. Les bartenders se sont répartis en équipe pour que chaque groupe puisse travailler sur une recette.
Vénus
Des chips de légumes sont servies en sides.
Coup de cœur pour le cocktail pétillant Vénus (18 euros): poire, eau-de-vie de poire, whisky, absinthe. Un drink très onctueux, après une attaque légère. Un bonbon maison est disposé en garnish. L’absinthe est davantage présente dans un second temps, apportant de la fraîcheur. Le cocktail est légèrement pétillant. “Un whisky highball dans l’esprit, porté sur la poire, avec du whisky français signé Lehmann et une fraîcheur anisée avec l’absinthe”, précise Nicolas Goradesky. A découvrir également, le Volupté, pétillant (raisin, bourgeon de pin, blanche d’armagnac).
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Dealer en soft-opening
Rue Greneta (Paris 2ème), le bar à cocktails Dealer, spécialisé sur le mezcal, ouvre ses portes en soft opening depuis la fin du mois de septembre. En attendant ses aménagements définitifs, une carte de cocktails aux prix accessibles (de 11 à 13 euros environ) est proposée, avec notamment la recette intitulée Stupéfiant et noir : mezcal NSA espadin, mole negro (pâte alimentaire mexicaine), dry curaçao, citron vert. Un cocktail très fumé en bouche, fruité, vraiment acidulé, porté sur les agrumes et onctueux en finale.
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De nouveaux cocktails au O’Sullivans Bar & Grill
Depuis le mois de mars, O’Sullivans a lancé un nouvel établissement place de la Bastille (Paris 12ème), autour d’un concept de restauration au grill. Depuis la fin septembre, six nouveaux cocktails enrichissent l’offre. Des cocktails sans alcool ont été ajoutés, dont le Kisses on the beach (jus d’ananas, sirop de pêche, jus de citron vert et cranberry, 10 euros), adapté à la grande terrasse de l’établissement.
I’m not a mojito
Toblerone cocktail
Dans la même veine, focus sur le I’m not a mojito (13 euros): rhum Bacardi, liqueur de melon, sirop de canne, jus de citron vert, visuellement proche d’un mojito, mais bien plus doux et fruité grâce au melon. Le cocktail, pétillant, est onctueux et assez dense. Avec les desserts, on découvre sur le menu le Toblerone cocktail (12 euros): Baileys, Kalhua, Frangelico, miel, crème. Un drink dessert donc, cacaoté au nez, hyper pâtissier, crémeux, porté sur les saveurs chocolatées. Il est réconfortant, avec une finale sur le chocolat fondu. Pas trop sucré, il fonctionne bien en soirée. “Les cocktails partent bien durant la journée, et plus tard en soirée”, observe Oscar, manager.
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Des bières renouvelées en permanence à la microbrasserie Second Degré
A Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), l’équipe de la microbrasserie Second Degré (à une dizaine de minutes de Disneyland Paris) renouvelle fréquemment le panel de bières produites sur place. Au brewpub, début octobre, il était ainsi possible de découvrir la Destination (6%), une single hop ale à base de houblon Ekuanot (aux notes de mangue et d’agrumes), à l’amertume fine. Très portée sur les agrumes, la bière est franche, et plaira aux amateurs de bières fruitées mais pouvant facilement être servies en pintes (8,50 euros).
A découvrir également, la Remède (9,5%), une imperial stout très douce, au nez cacao et chocolat noir fort, à l’attaque crémeuse avant une certaine puissance en milieu de bouche. Le temps de découvrir la Stif (5,2%), une French pale ale, taillée pour être une bière de soif incontournable, avec du grain, avant de se laisser porter par la Hibiscus Haze (5,2%), une smoked wheat ale, au nez floral et doux, et singulièrement aromatique en bouche.
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La Casa Don Papa revient à Paris
Jusqu’au 26 octobre, la Casa Don Papa revient pour la troisième fois à Paris. Le principe de cet événement mettant à l’honneur les rhums et spirit drinks de l’emblématique marque : associer un chef (ici, Danny Khezzar) à une offre de restauration, dans un très beau lieu aménagé et exploité par l’agence événementielle Wild Buzz Agency. Un club prend place au sous-sol,. L’événement est organisé sur réservation (60 euros le menu) dans le 11ème arrondissement de Paris.
On passera sur le cocktail (Green Mary, rhum Don Papa Single island, jus de tomate verte, purée de coco, sauce soja, tabasco vert), pour se concentrer sur la partie food, avec un kimlaw de poisson frais (finement épicé, dans le style carpaccio, avec des touches crispy) en entrée avant de se laisser tenter par un plat proche d’une soupe de porc au tamarin (Sinigang no baboy, haricots verts, aubergine, radis daikon, citronnelle, riz blanc). Compoté et spicy, le beignet Bitso Bitso (ananas rôti flambé au Don Papa Baroko, caramel beurre salé, sauce muscovado) remporte les suffrages.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.