Focus sur 3 cocktails servis au bar de Boubalé, un restaurant imaginé par Assaf Granit à l’hôtel Le Grand Mazarin à Paris, avec des inspirations d’Europe de l’Est.
Ouvert en septembre 2023 à proximité de l’hôtel de ville, dans le 4ème arrondissement de Paris, l’hôtel Le Grand Mazarin (5 étoiles), du groupe Maisons Pariente, a fait le choix de proposer une offre F&B à part entière, Boubalé, ou “ma petite poupée, ma petite chérie” en yiddish. Un restaurant pensé autour de la cuisine ashkénaze, avec le chef Assaf Granit, et un bar à cocktails, doté d’une entrée dédiée, qui fait le pont avec d’autres cultures. “Nous nous sommes inspirés des datchas, les maisons de campagne d’Europe de l’Est”, indique Virgile Texier, bar manager, dans l’élégant salon cosy, qui accueille l’établissement, décoré par Kimberley Cohen.
Take my oseille
Au bar de Boubalé, la carte est courte, avec dix cocktails. Parmi les suggestions des bartenders pour découvrir leur premier menu, figure le cocktail Take my oseille (18 euros), une version revisitée du daiquiri avec l’incontournable rhum Plantation (Planteray, désormais) 3 Stars, un sirop navet-zaatar (herbes aromatiques), du jus de citron et de l’oseille. Un cocktail très oléagineux en bouche, porté sur les fruits à coque : de l’huile de noix est extraite conjointement pour une recette de la carte. “Au final, on a le rhum, l’acidité et le sucré, suivant la même construction qu’un daiquiri. On utilise aussi moins de citron”, précise Virgile Texier. L’huile de noix est infusée dans du bourbon; le citron est bio. En garnish, on se délecte d’une douce tuile de navet et de zaatar, élaborée grâce à un déshydrateur. Le cocktail, qui devient plus onctueux en fin de bouche, est notamment recommandé en accompagnement avec du poisson ou un plat.
Eastini
Un cocktail prébatché, servi à -11 degrés, figure aussi parmi la liste de suggestions de l’équipe : Eastini (18 euros). Le Martini de la maison, un hybride entre les différentes versions possibles avec du gin Nordic Ethanol, de la vodka à l’estragon, et Baldoria verdant, un vermouth dry. “Il s’agit d’un cocktail élégant, dont j’avais posé les bases lors du concours de bartenders Elite vodka. Nous avons aussi réalisé des événements avec Nordic Ethanol”, précise Maxime Caillet, assistant bar manager, qui était également précédemment en poste au bar à cocktails parisien Moonshiner. Le cocktail se rapproche de l’esprit des classiques, avec une belle puissance apportée par son mix moitié de gin, moitié de vodka, Du jus de pickles de fenouil complète la recette.
Lahmaniot
Lahmianot (14 euros) constitue pour sa part l’un des deux cocktails sans alcool de la carte. “Un petit pain pour le nom, pensé comme un cocktail rafraîchissant, opposé à notre autre cocktail sans alcool”, poursuit Maxime Caillet. Sirop de pain, fleur d’oranger et tuile à base de pain constituent les ingrédients de ce long drink pétillant. L’inspiration a été prise dans la fabrication de la bière de pain. Des cocktails à découvrir de 12 heures à 2 heures, avec prochainement un sous-sol ouvert certaines nuits.
6 rue des Archives, 75004 Paris
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.