Cuisine traditionnelle, déco soignée et plats réconfortants au restaurant Le Petit Parc, près du parc Monceau à Paris, pour les repas d’affaires ou après le bureau.
D’emblée, en entrant dans le restaurant Le Petit Parc, ouvert depuis avril 2023 dans le 17ème arrondissement de Paris, on se sent (presque) comme à la maison. Une petite salle intimiste. De vraies nappes blanches, sans papier. Une décoration élégante signée Lola Séguéla et Adèle Denis, avec du tissu léopard et un comptoir de bar en bois. Des lampes suspendues complètent l’ensemble.
“L’accueil est très important, tout comme la qualité du service”, complète Jérémie Segall, issu de l’Ecole hôtelière de Paris, qui a accompagné durant treize ans son père dans un restaurant du quartier du Marais. Il a également été manager dans des établissements situés à Shanghai (Chine), et à Saint-Barthélémy, avant de revenir à Paris entre les deux confinements de 2020. Quatre personnes travaillent dans l’établissement. Pour regagner en qualité de vie, et pour s’adapter à la clientèle du quartier, à proximité du parc Monceau, le restaurateur a fait le choix de n’ouvrir qu’en semaine.
De grands classiques de la cuisine française
“J’ai aussi choisi de me concentrer sur des plats best-sellers”, poursuit Jérémie Segall. Avec quelques très belles surprises, à partir des entrées : aux côtés des incontournables œufs mayonnaise, ou du crottin de chèvre chaud, on se laisse tenter par une cassolette de viande des Grisons, de la viande de bœuf séchée. Crème fraîche, pommes de terre vapeur, le tout gratiné : une entrée en matière réconfortante. En cet hiver sec, la poêlée de champignons, accompagnée de guanciale (viande séchée) et d’un œuf de caille, est elle aussi bienvenue. A noter que la plupart des produits proposés à la carte sont disponibles toute l’année.
Pour les plats, Jérémie Segall nous recommande le Bacon cheeseburger – on ne s’y attend pas forcément dans un restaurant traditionnel de cuisine française. Les produits sont assemblés sur le tard, permettant d’apprécier la saveur de chaque ingrédient. Surtout, la sauce au poivre est d’une belle puissance, permettant de redécouvrir cet incontournable de la cuisine, même en étant un grand enfant avec les frites ! “La sauce peut être clivante : soit les clients l’adorent, soit ils la trouvent trop forte”, observe le restaurateur. Les ravioles du Dauphiné au comté se laissent, elles, facilement déguster.
Le temps de déguster un verre de Chablis (blanc) ou de Fronsac 2018 (rouge), de se pencher sur les grands classiques du dessert – baba au rhum, tiramisu, tarte tatin… – et de regagner son bureau ou le métro Malesherbes, en se promettant de revenir aux beaux jours pour s’attabler sur la belle terrasse située dans la petite rue de Thann.
14 rue de Thann, 75017 Paris
Plats : de 20 à 35 euros