L’automne se fait désirer. Des températures qui restent élevées par endroits ; un temps détraqué dans d’autres régions. Un contexte à appréhender, avec des suggestions de cocktails et de shooters dans les bars, pour trouver de bonnes idées durant l’arrière-saison estivale, du bar de quartier au bar d’hôtel.
L’Obsolète (Saint-Raphaël)
A Saint-Raphaël (Var), c’est en plein cœur du mois d’août que l’équipe de L’Obsolète, un bar à cocktails du port Santa-Lucia, a imaginé un cocktail automnal : poire William, apéritif Noix de Saint-Jean, apéritif Cynar (amer, issu d’un mélange de feuilles d’artichaut), prosecco. « On retrouve le goût de l’Aperol, sans l’Aperol », s’amuse Duncan Seurat, second de bar, en présentant ce cocktail oléagineux et astringent. Un cocktail d’esprit classique, marqué par la noix, et assez rond en bouche.
Intercontinental Paris-Le Grand (Paris 9ème)
A l’Intercontinental Paris-Le Grand, un hôtel 5 étoiles proche de l’Opéra Garnier, un cocktail imaginé « comme une balade écossaise » doit être lancé cet automne : whisky Lagavulin 16 ans, jus de pomme cox, bitter orange, miel. Une recette pensée comme un hommage à Walter Scott (1771-1832), un poète écossais dont certains écrits ont été repris à l’opéra. On retrouve une belle sucrosité « liée au jus de pomme et au miel », précise Florian Mazelin, manager premier barman, ainsi qu’un beau rappel iodé, aussi bien au nez qu’en bouche.
Le Petit Beaumarchais (Paris 4ème)
Liqueur de gentiane Avèze, pedro ximénez (vin fortifié espagnol), apéritif Quinquinoix (Denoix), mixer Supasawa, telle est la recette conçu par Léo Quedillac, chef barman de l’hôtel Le Petit Beaumarchais, dans le 4ème arrondissement de Paris. Un cocktail légèrement citronné au nez, grâce à son zeste d’orange, et résolument puissant en bouche grâce au PX. Une belle attaque caractérise le drink, avant de retrouver ici aussi des notes oléagineuses. « On va le complexifier, peut-être sous forme d’un fatwash », indique le manager.
Sherry Butt (Paris 4ème)
Avant de renouveler sa carte, le bar à cocktails parisien Sherry Butt mise sur l’Arbol (mezcal, pin, agrumes, aquafaba), un twist d’un mezcal sour, « fidèle à la ligne directrice de ce cocktail », selon Alexis Djinovic, barman, avec une infusion de cônes de sapin pour un résultat doux, juicy, et doté d’une belle mousse – les nouveautés devraient arriver au menu début novembre.
Le Molly Malone (Les Sables d’Olonne)
Après 22 heures, les groupes qui affluent au Molly Malone, un pub irlandais des Sables d’Olonne (Vendée), plébiscitent les shooters, notamment en période estivale – et aussi en cette fin de saison. Le Baby Guinness est doux en bouche, « dans un esprit pâtissier, mais qui ressemble à une petite Guinness », illustre Vincent Bonnet, gérant. Presque un gâteau liquide, mais avec du Kalhua (liqueur de café) et du Baileys (liqueur à base de whisky, de crème et de plantes) – une recette dégotée en Irlande. L’After Eight, renommé… « Orgasme » par de nombreux clients, est quant à lui plus mentholé (Baileys et Get 27), avec sa caractéristique couleur verte. Quant au Shoot de l’amour, d’un élégant rouge carmillon, doux et sucré, celui-ci se compose de vodka et de crème de cassis, avec un passage au shaker pour que le drink soit servi suffisamment frais lors de sa dégustation.
L’Oktoberfest revient chez BapBap
L’automne, c’est aussi la saison de l’Oktoberfest! Après une première édition réussie l’an dernier, la brasserie francilienne BapBap organise son plus gros événement de l’année le vendredi 29 septembre (de 17h à 22h) et le samedi 30 septembre (de 14h à 22h) dans ses locaux de la rue Saint-Maur, dans le 11ème arrondissement de Paris. Au programme, la présence de deux autres brasseries, Fauve (à Paris et dans l’Hérault) et Les bières de Belleville (20ème arrondissement), un DJ set et une offre food d’inspiration allemande.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Photo de couverture: Pixabay/Castelguard