Chaque mois, l’European Bartender School propose environ 630 postes à ses étudiants, principalement issus d’une formation accélérée en quatre semaines pour acquérir les bases du métier, avec une forte implantation à l’international.
A l’approche de la saison estivale, nombreux sont les postes de barman qui s’ouvrent. Parmi les formations qu’elle propose, l’European Bartender School, dont le siège se situe à Barcelone (Espagne) compte 28 sites d’enseignement à travers le monde, dont une école à Montreuil (Seine-Saint-Denis), près de Paris. Son cursus en quatre semaines, disponible dans 19 écoles à l’international, facturé de 1900 à 2700 euros avec ou sans hébergement, constitue son fer de lance.
“Quatre semaines, c’est court, mais on peut se spécialiser en cocktails. On acquiert des connaissances utiles pour chercher un job dans un bar, avant d’aller chercher des postes dans des établissements plus reconnus. Ensuite, nous avons des cours plus poussés”, explique Tomi Vande Venne, responsable des ventes et manager après-vente de l’European Bartender School (EBS). Chaque soir, les instructeurs donnent une liste de six cocktails à étudier. Ensuite, le cours s’effectue derrière le bar pour les réaliser. 65 cocktails sont au programme, principalement des cocktails classiques (mojito, old fashioned, negroni, white lady, white russian…)
Plus de 70 000 personnes ont été formées depuis la création de l’entreprise en 1999. Les étudiants sont environ 20 à 35 ans. Ils sont nombreux à suivre les cours en mars-avril-mai et en octobre-novembre avant d’attaquer les grosses saisons d’été et d’hiver, même si les sessions sont renouvelées tout au long de l’année. Le nombre d’étudiants (400 personnes par an en France, et de 5000 à 6000 à l’échelle internationale) est revenu à son niveau d’avant-Covid.
Une plateforme dédiée à l’emploi
Pour se développer davantage, EBS met en avant ses initiatives prises en matière d’employabilité. Elle a créé une plateforme d’emplois à destination de ses étudiants. Depuis l’an dernier, le nombre d’emplois proposés a progressé de 53%. “Les bars doivent a minima introduire les cocktails sur leur carte. Nous avons aussi des discothèques, des clubs, des bars de plage, des paquebots et des hôtels”, indique Tomi Vande Venne. Depuis le début de l’année 2023, 630 postes (CDD et CDI) ont en moyenne été proposés chaque mois, par exemple au Club Med, chez Drinks & Co ou au Plaza Athénée.
“On acquiert des connaissances utiles pour chercher un job dans un bar, avant d’aller chercher des postes dans des établissements plus reconnus”, poursuit le responsable commercial, lui-même passé par l’EBS après un Erasmus en marketing. Sur le site de l’école, un esprit de colonie de vacances se dégage : “c’est une expérience de vie”, appuie Tomi Vande Venne en présentant les possibilités offertes à travers le monde.