Carte de cocktails refondue, nouvelles bières, et toujours une place de choix pour la musique, telle est la formule retenue par les nouveaux gérants du Barazik, à Paris.
Rue Monsieur-le-Prince, dans le 6ème arrondissement de Paris, la formule du Barazik évolue par petites touches. Ce bar de quartier, connu pour son tropisme musical, avec des concerts réguliers jusqu’à la crise, se relance depuis l’été 2022 avec de nouveaux gérants, Pierre Geoffroy et Marion Gaufreteau, dotés d’une solide expérience dans les pubs et en restauration. “Nous souhaitions garder le côté convivial du bar, avec toujours une exigence de qualité. Nous sommes à la jonction d’un quartier touristique, à Odéon, et d’un quartier étudiant”, rappellent-ils. Ils souhaitent aussi remettre en avant le passé de l’établissement qui, après avoir hébergé plusieurs bars depuis 1990 et le Barazik depuis 2016, a été un cabaret latino dans les années 1950, L’Escale.
Depuis le 26 mars, des jam sessions sont organisées un dimanche sur deux, et contact a été pris avec des tatoueurs pour des soirées événementielles. Des artistes se produisent ponctuellement dans la salle aménagée au sous-sol. Des blind-tests sont organisés chaque semaine – Pierre est musicien depuis vingt ans. Les nouveaux gérants ont aussi renouvelé la verrerie, et fait évoluer la carte des cocktails en mixant leurs envies avec les best-sellers du précédent menu, crée par le propriétaire des lieux, David Gadais. “Il faut plaire à tout le monde, mais ne pas avoir une carte trop large pour privilégier la qualité”, observe Marion. Ce passage de 16 à 10 cocktails s’est aussi effectué en réduisant les déclinaisons de chaque recette.
Des cocktails
Avec le cocktail Under Pressure (8 euros en happy hour, ou 10 euros), place à une recette classique (gin, Martini blanc, Saint-Germain, citron) pour aboutir à un drink très doux, légèrement amer et floral. Un moyen de répondre à la demande récurrente des clients pour des spritz à base de St-Germain, la liqueur à base de fleur de sureau distribuée par Bacardi-Martini. “L’idée était de partir sur un gin martini”, illustrent Pierre et Marion.
Le Dream On (9/11 euros) représente la meilleure vente de cocktails : rhum Saint James blanc, jus de mangue, coco, sirop de passion. Pour s’adapter à l’affluence, il peut aussi bien être réalisé au shaker qu’au verre à mélange. Un cocktail doux ici aussi (qui peut être traître !), et onctueux.
Dans un bar d’envoi, pas question également de faire l’impasse sur les shots, mélangeant des classiques (After Eight, B52, Jagerbomb…) et des créations, comme l’Amaretto sour, lui aussi porté sur la douceur. Par ailleurs, à la dégustation, la carte des spiritueux sera prochainement transformée, avec de nouvelles références.
Des bières incontournables et du cider
Côté bière, une blonde pils, une blonde forte (La Bête) et une IPA sont disponibles à la pression; le quatrième bec étant dévolu à la bière blanche l’hiver et, au printemps-été, à du cider (Finnbarra prochainement). Pour proposer davantage de choix, les bières bouteille (7 euros) peuvent être renouvelées plus facilement.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.