Journée des spiritueux français — La hausse des prix du verre et de l’énergie affecte les producteurs de spiritueux. Ceux-ci sont, aussi, toujours plus nombreux à prendre des initiatives environnementales.
Même si la filière des spiritueux contribue activement à l’économie française (plus de 3 millions de tonnes de matières premières agricoles transformées par an ; plus de 700 millions de litres produits ; 100 000 emplois directs, indirects et induits), elle n’échappe pas aux tensions actuelles, à l’instar des hausses tarifaires sur le verre.
Après 30% à 40% d’augmentation moyenne en 2022, des relèvements de tarifs de 20% à 30% étaient constatés, par endroits, en janvier 2023 pour une livraison au printemps. Autre poste de dépenses, l’énergie : +100% à 300% pour les entreprises qui ont dû renouveler leur contrat d’électricité en ce début d’année. Le prix du sucre a pour sa part doublé en 2022, observe Thomas Gauthier, délégué général de la Fédération française des spiritueux : « nous subissons plusieurs hausses de plein fouet. »
Plus d’efforts environnementaux
Sur le marché français, 80% des volumes sont écoulés dans la grande distribution. En cafés-hôtels-restaurants, « la tendance a été meilleure qu’en 2021, année perturbée, mais les volumes antérieurs à la crise n’ont pas été retrouvés », constate Thomas Gauthier.
Parallèlement à ce contexte, l’accent est mis sur l’éco-responsabilité. « Nous avançons sur notre charte verte, et sur l’objectif de parvenir au recyclage de la quasi-totalité des embouteillages. Les travaux portent, chez nos adhérents, sur la baisse des intrants, la réduction du poids des bouteilles et des démarches zéro déchet. »
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.