Rue Keller, dans le 11ème arrondissement de Paris, le bar à cocktails Fréquence fête son cinquième anniversaire. Musique et créativité sont au programme.
L’occasion de (re)découvrir des recettes phares de son menu. “Dans la lignée de notre philosophie low ABV, on est davantage à la recherche des saveurs plus que de l’alcool”, illustre Tristan Pétrone, barman, en présentant le Café de Nadie, un cocktail qui combine astucieusement de l’ananas, de la vanille, du yuzushu (liqueur de yuzu, un agrume japonais) et du mezcal. De l’eau gazeuse et du citron, pour l’acidité, sont ajoutés dans ce drink accessible, acidulé, fruité, finement pétillant et rafraîchissant. “Le yuzushu et le sirop donnent du corps.”
Fréquence propose également une large gamme de highballs, des cocktails consistant à allonger un spiritueux à l’aide d’un soft, dans un grand verre rempli de glaçons. Pour son Americano japonais, l’équipe s’est inspirée de l’Americano (vermouth rouge, Campari, eau gazeuse). Le sweet vermouth a été remplacé par du dry vermouth, plus sec et moins sucré. Le Campari reste, et de l’umeshu, un alcool de prune japonais. A la dégustation, le cocktail se rapproche d’un negroni. “On peut orienter vers ce cocktail des clients qui recherchent de l’amertume, mais en hésitant”, illustre Tristan Petrone.
Parmi les cocktails mis en avant, figure aussi le Penay sour : oleo saccharum de citron, myrte, Skinos (liqueur de mastiha), aquavit. Un sour qui coche toutes les cases (dont une belle mousse), citronné et punchy, et doux en fin de bouche. “Tous les ingrédients s’allient pour donner une saveur différente, et des notes florales.”
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.