En alliant des cocktails création et une large offre de classiques, avec un happy hour renforcé, le Trader’s, dans le 2ème arrondissement de Paris, trace son sillon.
Dans le 2ème arrondissement de Paris, à l’ombre du Palais Brongniart, qui n’abrite plus d’opérations de Bourse depuis 1998, le Trader’s propose depuis six ans un restaurant, ouvert au service du déjeuner, un service de boissons traditionnelles tout au long de l’après-midi, avant de se transformer en bar à cocktails le soir, avec un positionnement sur la “mixologie accessible”, selon son chef barman, Sébastien Gentil. Un happy hour, désormais renforcé par les cocktails création, est proposé (de 8 à 9 euros) – un moyen de s’adapter à la large typologie de clients, dont beaucoup d’étudiants.
Plusieurs possibilités d’accueil pour les groupes sont par ailleurs possibles, grâce à la “Boiler room”, une salle en sous-sol avec un barman dédié et une carte de mule, spritz et daiquiri passion.
Un Negroni repensé
“Beaucoup de clients nous demandent des cocktails classiques moins connus, comme le Bambou ou le New York sour”, observe Sébastien Gentil. La plupart des sirops et liqueurs sont réalisés sur place, tout comme un sweet vermouth, très doux et légèrement amer, utilisé pour préparer le Negroni, résolument facile à boire. “Il faut commencer par des propositions plus accessibles, avant d’amener les clients vers des cocktails plus complexes”, estime le chef barman, qui a été formé à l’UC-61, un bar parisien sans carte. La réalisation de cocktails sur mesure a également été développée, notamment en happy hour. La plupart des spiritueux sont fournis par William Grant & Sons.
Côté cocktails création, Un poco loco (mezcal Mezcal Union, liqueur de mandarine Napoléon, jus d’ananas, jus de citron vert, bitter de cerise, sirop IPA) figure parmi les best-sellers. Pour la préparation du sirop, de la bière IPA Lagunitas est portée à ébullition afin de la désalcooliser. Du sucre est ajouté. Le cocktail, très doux et fruité, cache bien son jeu. Le sirop d’ananas apporte de l’onctuosité.
Le Spring is coming est, pour sa part, “indélogeable” sur la carte. Ce cocktail est réalisé “dans l’esprit d’un London Mule revisité. Le visuel plaît, tout comme les recettes à base de gin”, constate Sébastien Gentil. Des notes épicées sont à déceler, grâce à l’ajout de ginger beer. Parmi les défis qui se posent à l’équipe du bar, figure l’imprévisibilité de la fréquentation post-Covid, dans un quartier de bureaux, ainsi que le souci des réservations non honorées (no shows), à l’instar de nombreux professionnels.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.