Dédiée aux cafés, hôtels et restaurants, la marque de sirops Mathieu Teisseire a ouvert un showroom à Paris, noué des partenariats avec des bars en région, et crée un poste de brand ambassador, incarné par Mathieu Le Feuvrier.
Créée en 1720 par Mathieu Teisseire, la marque de sirops du même nom, destinée aux professionnels du circuit cafés-hôtels-restaurants, a ouvert un showroom à Paris, complétant un réseau d’une quinzaine de “studios” à travers le monde. L’occasion de faire connaître sa gamme composée d’une centaine de références, dont 70 parfums de sirops (en formats 70cl et 1 litre), des sirops spéciaux pour les baristas, une gamme “Velours de fruits” pour les long drinks et des purées, à travailler en cocktails ou en desserts. Si la grenadine, la menthe ou la pêche peuvent être retrouvées dans la quasi-totalité des bars, d’autres recettes plus pointues complètent l’offre.
“Il s’agit d’une des marques françaises les plus anciennes de boissons et d’alimentation, et toujours de la marque numéro 1 en France sur le food service, dans tous les types d’établissements, du bar de village au bar d’hôtel. Ce qui a fait son succès, c’est le ratafia. Des liqueurs et des sirops permettaient de conserver les fruits pour pouvoir en bénéficier toute l’année”, rappelle Julie Pouquet, marketing manager. La marque a été créée dans le bassin grenoblois par Mathieu Teisseire, en tant que vinaigrier. Une région que l’entreprise n’a pas quittée, puisque les produits sont fabriqués à Crolles (Isère). Rachetée en 2010 par le groupe anglais Britvic (7up, Lipton Ice Tea…), la marque, dont le nom a été remis en avant en 2015, s’est depuis étendue à l’international.
Un brand ambassador et des bars partenaires
Pour continuer à se développer sur le marché français, Mathieu Teisseire s’est adjoint depuis l’été dernier les services d’un brand ambassador, Mathieu Le Feuvrier (photo). Il a débuté sa carrière en Angleterre; à Courchevel; avant de partir durant cinq ans en Pologne, à Cracovie. “J’y ai vraiment développé ma carrière de barman, initialement comme commis. A force de travail, j’ai appris le polonais, monté les échelons et j’ai achevé cette expérience comme bar manager”, explique-t-il. Fin 2009, il a participé à l’ouverture d’un bar à cocktails à Paris, avant d’entrer au Peninsula en 2014. Après son départ du palace en 2019, il a travaillé pour un groupe de spiritueux comme représentant, puis à la réouverture de l’hôtel Saint James, à Paris. Mathieu Le Feuvrier travaille notamment avec le secteur “prestige”. “Il y a aussi une partie de ces bars qui font leurs propres sirops, et qui commandent quelques références”, précise Julie Pouquet.
Autre levier de développement, l’ouverture d’une page Instagram depuis le mois de mars 2022, mais surtout le lancement de partenariats pluriannuels avec des bars, qui deviendront des “Ambassades” Mathieu Teisseire. Premiers établissements concernés, le Caribou à Marseille, et le Poppa à Grenoble. Pour renforcer sa présence régionale, la marque compte créer du contenu, imaginera des recettes avec les bartenders, et organiser des masterclasses pour les professionnels de la région. “On ne donne pas seulement de la verrerie; il s’agit d’un accompagnement à long terme”, ajoute Mathieu Le Feuvrier. En plus d’une formation des équipes, le programme consistera à répondre à des besoins propres à chaque bar (créer un menu, booster les réseaux sociaux, améliorer la manière de travailler…) Paris, Strasbourg et Toulouse seront, par la suite, au programme.
Ces partenariats seront aussi, sans doute, l’occasion de mettre en avant la diversité des modes de consommation des sirops, à commencer par le ratafia. “Le sirop de ratafia est rond, sucré, avec une entrée cerise très forte. Originellement, c’est du moût de cerise. C’est sucré et épicé en même temps. Il se travaille très bien l’été avec un vin rosé, en mode «piscine», ou avec un kir bourguignon par exemple, en remplaçant la crème de cassis. Il est aussi possible de le travailler avec un vin chaud, par exemple. Avec du ginger ale : les petites bulles renforcent le goût de la cerise”, suggère Mathieu Le Feuvrier.
Des idées de cocktails
Okinawa Daiquiri. Le sirop de sucre noir d’Okinawa remplace le sirop de sucre classique, “et apporte des notes caramélisées”, souligne Mathieu Le Feuvrier. Un cocktail résolument sucré, avec de belles notes de caramel.
My cherry. Sirop de ratafia, jus de cerise et vin rosé au shaker, puis allongé au saké pétillant, ce cocktail est davantage porté sur les fruits rouges. Une recette adaptée à une consommation chic et estivale, en terrasse. “Ce cocktail est né au Peninsula, avec de la crème de cassis à la place du sirop”, précise le brand ambassador.
Ce pandan-là. Sirop de pandan, café (1 expresso), mousse de lait : trois ingrédients seulement dans ce cocktail chaud, très réconfortant, “axé sur la rondeur”.