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L’influence des bars, moyen disruptif de classement

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Le Top 500 Bars se distingue des classements de bars à cocktails en analysant l’influence des établissements. Aux manettes, Anthony Poncier (Le Cocktail connoisseur).

Pour la première fois, le Top 500 Bars a été révélé, pour sa phase finale (les 100 en tête de la liste), de manière physique, au Lutetia, à Paris. Un écrin de choix qui a accueilli, début novembre, de nombreux professionnels du bar et a permis d’acter la place de ce classement dans un univers très concurrentiel (World’s Best 50 Bars et Tales of the cocktails..) Son originalité : il concerne les 500 bars à cocktails les plus influents au monde, basé sur des données pondérées. “Ce ne sont pas forcément les meilleurs bars, mais on peut mesurer l’influence d’un bar”, précise son fondateur, Anthony Poncier.

Bien connu de l’industrie pour son compte Instagram et ses interviews de bartenders (Le Cocktail connoisseur), Anthony Poncier en est à la quatrième édition du Top 500 Bars, dont la révélation a débuté cette année en juillet, sur les réseaux sociaux.

“Beaucoup de barmans trouvaient qu’on voyait toujours les mêmes bars dans les classements. On tient compte des classements de l’industrie (classements locaux, régionaux, internationaux…), où ce sont des professionnels qui votent. On tient compte de ce qui se publie sur les bars (les blogs, par exemple), en tenant compte de l’autorité de la sphère d’influence des médias. Il y a aussi le point de vue des consommateurs (Yelp, Google…) On travaille dans plus de vingt langues. Il y a aussi les avis et les interactions sur les réseaux sociaux”, explique-t-il.

Une large représentation des villes

L’algorithme évolue chaque année. “Personne ne tourne la deuxième page de Google !”, s’amuse Anthony Poncier. Des notes minimum ont aussi été ajoutées pour chaque bar. Dans le cru 2022, les effets de la crise sanitaire se sont encore sentir. “Cette année, il y a encore des pays à la politique « zéro Covid », donc des bars présents dans les pays asiatiques ont reculé, parce qu’il y a moins de fréquentation. Singapour et Hong Kong figurent parmi les pays qui sont restés les plus ouverts, tandis que le Japon n’a rouvert ses frontières qu’en juillet.” Par ailleurs, des journalistes parlent régulièrement de l’Italie, le troisième pays au monde où il y a le plus de bars dans le classement, derrière les Etats-Unis et l’Angleterre (sous l’effet de la forte représentation de Londres, ville la plus citée dans le classement, devant Singapour).

Cette année, 127 villes sont représentées, réparties dans 156 pays. “Quand il y a des articles sur Paris, la ville lumière connue dans le monde entier, il y a toujours un paragraphe sur le F&B. Les gens qui ont une influence sur les classements restent dans les grandes villes”, poursuit Anthony Poncier. Ce qui n’empêche pas la présence dans le classement de bars situés hors de Paris (Strasbourg, Pessac…), par exemple, voire dans de petits villages en Italie.

Une application mobile est disponible afin de visualiser le classement, et préparer sa visite par Google Maps. Il est possible de suggérer des bars au moyen d’un formulaire. “Je ne connais pas tous les bars du monde entier. A l’international, beaucoup d’établissements ont fermé, hélas, pendant la crise”, regrette le fondateur du Top 500 Bars, bien décidé à réitérer l’exercice l’an prochain.

Les 5 premiers bars du classement

  • 1. Paradiso (Barcelone, Espagne)
  • 2. Connaught Bar (Londres, Royaume-Uni)
  • 3. Jigger and Pony (Singapour)
  • 4. Lyaness (Londres, Royaume-Uni)
  • 5. Little Red Door (Paris, France)
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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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