Continuer à valoriser le segment de la bière et mieux accompagner ses adhérents sur le plan juridique, tels sont les objectifs affichés par Brasseurs de France après une période marquée par deux ans de crise Covid.
Premier Salon international de l’agriculture pour Magali Filhue en tant que déléguée générale du syndicat professionnel Brasseurs de France, poste qu’elle occupe depuis l’automne dernier. Une vitrine incontournable pour valoriser le segment de la bière, mission amenée à être renforcée, et son poids économique : les adhérents, qui représentent 98% des volumes produits, ont réalisé 4,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 – année particulière compte tenu de la crise.
Durant le premier confinement, plus de 50% des adhérents avaient perdu plus de 50% de chiffre d’affaires, “Nous avons remonté les difficultés traversées par les brasseurs et rappelé le fonctionnement des différentes mesures de soutien aux entreprises. Les cavistes se sont mis à la bière, tandis que les consommateurs ont pu apercevoir le dynamisme territorial des brasseurs grâce à la vente directe”, retrace Magali Filhue.
2300 brasseries en France
Un contexte qui n’a guère entamé l’enthousiasme des créateurs d’entreprise : on compte environ 2300 brasseries en France, contre une soixantaine à la fin des années 1980. “Les nouvelles brasseries organisent davantage d’événements destinés à s’ancrer dans leur environnement, comme des concerts par exemple, et créent des bars sur place”, poursuit Magali Filhue. La France comptait 3000 brasseries en 1900.
Dans les mois à venir, Brasseurs de France entend renforcer son accompagnement juridique auprès de ses adhérents, et continuer de travailler en direction des lycées hôteliers avec la finale du concours de biérologie prévue en mai.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.