Nouveau venu dans l’univers des cocktails RTD, Maison Mixicole, créé par Ugo Jobin et Emilie Amrani, entend se différencier par la qualité de ses ingrédients et son marketing.
Un nouveau venu dans l’univers des cocktails prêts-à-boire. “On parle de «up to drink»”, rectifie Ugo Jobin, président de Maison Mixicole, également à la tête du groupe de conseil et formation Ugo & Spirits; cofondateur avec Emilie Amrani, directrice générale, à la tête du laboratoire spécialisé en mixologie Labtenders. Après avoir approché un grand groupe de spiritueux en 2017, ils ont fini par développer le projet en interne depuis plus de deux ans. Leur atout : un site de production en propre à Saint-Laurent de Cognac (Charente), complété par des partenaires.
“Nous voulons aller à l’inverse de ce qui peut se faire de façon industrielle avec des arômes, des colorants, des conservateurs. Nous voulions travailler avec des ingrédients naturels”, précise Ugo Jobin, qui souhaite différencier Maison Mixicole des nombreux produits prêts-à-boire existant sur le marché : “l’ambition n’était pas d’être les premiers, mais les meilleurs.” 11 références sont proposées au lancement, effectué en décembre 2020, pour atteindre à terme une vingtaine de cocktails, au prix de vente conseillé de 29 euros la bouteille de 70 cl chez les cavistes. Pour accompagner la prise en main par les consommateurs, la verrerie et le rituel de service sont mentionnés.
Deux marques distinctes
“Il y a beaucoup de produits très sucrés”, regrette Ugo Jobin. Maison Mixicole a scindé sa gamme en deux marques. The Fetichist abrite les grands classiques réalisés “à la perfection”, et Moonbow les cocktails classiques “twistés façon mixologie”, se rapprochant de l’esprit des bars à cocktails. Deux marques qui se veulent internationales, sans surjouer leur fabrication française. Établissements ayant du mal à trouver des bartenders, cavistes pour la consommation chez les particuliers, ou lieux à fort transit sont visés, à l’exception de la grande distribution.
Parmi les recettes, focus sur le Vodka Sour (16%), très puissant : “le défi était de réaliser un cocktail avec de l’acidité, qui se conserve”. Le Martini Passionista (16%, Martini, mandarine, passion) est quant à lui plus rafraîchissant et plus onctueux. L’idée était de se rapprocher de l’esprit d’un bar à cocktails. Quant à l’old fashioned Are you nut ? (27%), celui-ci semble plus compact et plus lourd qu’un cocktail classique. Une impression sans doute liée à la présence de café et de noix. De belles notes torréfiées et d’amandes grillées se distinguent. “Les cocktails secs ne sont pas accessibles à tout le monde”, reconnaît Ugo Jobin.
Deux types de bouteilles pour les cavistes et consommateurs grand public, ainsi que pour les usages professionnels, sont disponibles.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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