L’hôtel Monte Cristo, à Paris, accueille l’univers des rhums Eminente. Une carte de cocktails accompagne l’événement, au Bar 1802.
Cinq cocktails dédiés à l’univers cubain, telle est la proposition, jusqu’au 12 décembre, du Bar 1802. L’établissement, référence en Europe (600 références), adapte son menu afin de faire la part belle à Eminente, deux nouveaux rhums lancés il y a un an par Moët Hennessy. “Nous souhaitions garantir mettre en avant le terroir, les arômes qui se dégagent du rhum, et insister sur l’éco-responsabilité. Nous avons toujours des cartes qui nécessitent beaucoup de préparation en amont. Cette fois-ci, nous avons adapté le menu au terroir cubain”, indiquent Christopher Bellail, bar manager et Robin Medina, barman.
Apparue très discrètement, la marque prend enfin la parole en transformant vingt chambres de l’hôtel Monte Cristo (4 étoiles) à ses couleurs. La façade a entièrement été habillée d’un décor cubain, le nom de l’établissement a changé (Hôtel Eminente); les produits de bain, la musique, la signalétique et le lobby aussi.“Les équipes d’Eminente souhaitaient créer un hôtel capsule, et nous disposions d’un bar légitime sur le rhum. Nous avions déjà l’esprit de challenge sur de nouveaux concepts”, précise Florian Bitker, directeur des opérations du groupe Hôteliers Impertinents.
Des cocktails à découvrir
Accompagnés d’Adrian Nino, bar manager, les barmans ont utilisé les deux références d’Eminente, Reserva et Ambar Claro. Le premier, réservé aux circuits cavistes et CHR, est un rhum de sept ans d’âge. Le second (trois ans) est disponible dans certains bars à cocktails. Parmi les cinq recettes de cocktails proposées, le Café Crocodilo, un short drink, est très réconfortant. Des notes de noisette et de pâte d’amande peuvent être décelées dans ce cocktail, très porté sur le café, travaillé de différentes manières par l’équipe : du marc de café est récupéré au petit-déjeuner, tandis que des grains de café sont brûlés au chalumeau.
Impossible d’échapper, dans un bar à rhum, au daïquiri (rhum cubain ou rhum blanc, jus de citron vert, sucre). Très frais, l’Unexpected Daïquiri se distingue par le recours à la fleur d’oranger, qui le rend plus doux à la dégustation. Rhum (Ambar claro), citron vert et coco composent aussi la recette. L’El Guajiro (Eminente Reserva, sweet Vermouth, Sherry blend, liqueur Amaro di Angostura) se révèle être encore plus sec qu’un old fashioned. Pour sa part, le Colada social club (lait clarifié, ananas, coco, cannelle, fête tonka, thé noir) est très onctueux.
Le White Pineapple est, lui, d’esprit plus sauvage. Les deux rhums d’Eminente sont associés à un cordial (sirop acidifié) d’ananas rôti, une pointe de citron vert et de Tepache (boisson fermentée à base de déchets d’ananas). Une impression immédiate de siroter un jus d’ananas, qui se boit très facilement, avec une pointe d’amertume apportée par l’usage combiné d’amer apéritif et de vermouth (Campari et Dolin).
Une nouvelle carte à venir
Lors du salon Rhum Society, organisé par l’hôtel Monte Cristo en juin dernier, l’équipe du Bar 1802 avait déjà préfiguré sa prochaine carte. Prévue pour être lancée en fin d’année, celle-ci se composera de dix cocktails, autour de dix terroirs. Objectif : continuer à rechercher une forme de cohérence entre les terroirs, les arômes et le rhum.
Baptisé “Essentiel”, ce menu disposera d’une clef d’entrée par arômes (en juin, les convives étaient invités à choisir un fruit pour découvrir la recette correspondante), et non plus par cocktails. L’établissement continue aussi à développer des embouteillages exclusifs de rhums – des collaborations avec Plantation et Old Brothers sont prévues. Une nouvelle édition du salon Rhum Society, sous la forme d’un marché de Noël, est prévue en décembre.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.