A Paris, deux des établissements de Berliner Wunderbar proposent une nouvelle formule déjeuner. Un moyen de tester cette offre avant l’ouverture prochaine d’un bar sur deux niveaux dans le centre de Paris, à Châtelet.
Il faudra attendre la réouverture des bars pour pouvoir découvrir la salle du troisième établissement de Berliner Wunderbar, rue des Lombards, dans le 4ème arrondissement de Paris. Depuis la mi-mars, il est opérationnel en vente à emporter. Au menu, de midi à 19 heures, une offre déjeuner à 10 euros seulement. Un pain ou un bretzel garni, un dessert, une boisson et, depuis peu, du coleslaw, composent la formule. Parmi les meilleures ventes, aux côtés des sandwichs au pain brioché agrémenté de saumon fumé ou de pastrami, figure l’emblématique Berliner Dog (pain brioché bretzel, saucisse Bockwurst, choux rouge, mâche, concombre, chutney oignon, moutarde sucrée, sauce currywurst). Un délicieux hot-dog, “le plus original et novateur en termes de goût avec du sucré-salé et du croquant. On n’a pas l’habitude d’en manger”, souligne Maxim Sluga, cofondateur.
Le deuxième bar-restaurant, ouvert en 2017 dans le quartier de Pigalle (9ème arrondissement), reste, à l’heure où nous écrivons, fermé. Le premier établissement de Berliner Wunderbar, rue de Lappe (11ème arrondissement), propose la même offre en take away. Une précédente expérience de formule déjeuner avait été écourtée, en raison du premier confinement. “Le midi, on ne travaille pas beaucoup, mais nous pouvons mettre au point de nouvelles offres pour la clientèle de bureau. Ce qui nous permettrait, en plein exercice, d’être ouvert de la mi-journée à la fermeture”, confie le manager. Avec Wilfrid Labejof, il a mis au point un concept résolument qualitatif de bar qui, en exploitation classique, propose de plonger dans l’univers de la culture berlinoise, avec bière, offre food et musique. Le personnel est germanophone.
Pour s’adapter aux nouvelles restrictions, une offre apéritive avec une offre à 7 euros avec une bière fermée à emporter au format 50cl ou un cocktail (moscow mule, Aperol spritz, gin tonic), accompagné d’un side (currywurst, bretzel) est en réflexion. Les desserts, eux, sont bien présents la journée : trio de pancakes (plus rassasiants qu’ils ont en l’air!) et apfelstrudel (tarte roulée aux pommes, raisins, cannelle, crème fouettée). Ils sont disponibles sur Deliveroo.
Un concept plus poussé à Châtelet
Rue des Lombards, dans le quartier parisien de Châtelet, “nous pourrons vraiment aller jusqu’au bout du concept”, se satisfait Maxim Sluga. En pleine configuration, trois espaces de 150 mètres carrés avec un rez-de-chaussée et une grande salle au sous-sol aménageable et privatisable seront accessibles. Une terrasse et un fumoir seront disposés. En fin de semaine, à l’instar des deux autres bars, des soirées avec nos DJ, pourront être organisées, avec davantage d’espace. Un projet initié fin 2019, dont la signature est intervenue à l’été 2020, et non mi-mars 2020 comme initialement prévu. “Cela fait partie de notre volonté de nous développer dans des lieux importants de Paris.”
Avant la crise, l’équipe de Berliner Wunderbar devait organiser une soirée au Palais de Tokyo (mars 2020), dans la lignée des concerts qui caractérisent l’enseigne. Une activité également en stand-by. Les playlists musicales restent alimentées sur le Web, même si la portée des bars “s’est réduite en termes de communication”. “Notre réseau de DJ est sur les starting-blocks pour revenir dès que cela sera possible”, rassure Maxim Sluga.