Pour faire connaître les spiritueux français à l’international sans subir les contraintes de déplacement, Geoffrey Garcia et Stephen Martin lancent un nouveau salon, sur le Web.
“Quoi qu’il arrive, l’Homme a besoin de se retrouver, physiquement ou en digital”, rappelle Stephen Martin. Brand ambassador pour plusieurs marques et consultant (Le Bar français), il lance, avec Geoffrey Garcia, organisateurs de salons et d’activations dans le secteur des alcools (Hey Geo), le French Spirits Online, un salon numérique dédié à la promotion, à l’export, des spiritueux français. La première édition se déroule les 22 et 23 novembre.
Près de 70 marques, répartis sur 22 stands virtuels, prendront la parole, accompagnées jusqu’à six représentants pour chaque emplacement. “Il n’y a pas de salons qui les mettent en avant hors de France, hormis quelques groupes et quelques marques qui peuvent s’en charger. Le salon digital peut être l’outil, pour de petites maisons, mais aussi les grandes, de se faire connaître. Cela coûte cher d’être sur le terrain constamment. Il faut des passerelles pour que les marques françaises puissent s’adresser à d’autres publics internationaux”, estime Stephen Martin.
Des outils à apprivoiser
L’outil retenu pour le salon digital, qui a quinze ans, accueillera aussi bien de grandes marques (Stephen Martin souligne notamment que La Martiniquaise a d’emblée joué le jeu, quand bien même nombre de grands groupes scrutent la première édition des événements avant de s’engager) que de plus petites, comme le gin Saint-Amand, l’embouteilleur Côquetelers ou le rhum Mafana.
“Le salon digital est le plus écologique qui soit, et le plus économique : organisation, location, logistique… Dans une période où les gens ont perdu beaucoup d’argent, c’est un bon moyen d’avancer. Il y a beaucoup plus de facilité, aussi, à accéder à l’information. On peut ajouter de la documentation à télécharger, et générer des contacts. L’outil permet de la créativité”, précise le coorganisateur.
Que ce soit à travers le salon ou leurs masterclasses, Geoffrey Garcia et Stephen Martin ont, dans leurs fonctions respectives, rapidement pris le train du digital. “L’usage du digital dans le monde des spiritueux en était à ses balbutiements. La crise a révélé des tempéraments, et de nouveaux usages. Le digital nous accompagne au quotidien, avec le téléphone notamment”, indique Stephen Martin, qui se forme constamment aux nouveaux outils, et rappelle que le temps de préparation en amont n’est pas à négliger.
Le salon est organisé lundi 23 et mardi 24 novembre, sur inscription gratuite pour les prospects.
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