Le Chanvre des Possibles, tel est le nom des sirops à base de cannabidiol lancés par Guillaume Leblanc, qui a longtemps officié sur la scène cocktail parisienne.
C’est désormais depuis l’île de la Réunion que Guillaume Leblanc pilotera la marque qu’il vient de créer, Le Chanvre des Possibles. Une gamme de deux sirops à base de cannabidiol, une molécule du chanvre qui ne possède pas d’effet stupéfiant. Destinés aux professionnels, ces sirops ont déjà été testés par plusieurs bars à cocktails renommés (House Garden et Octopus autour de Paris, Symbiose à Bordeaux). “Les barmans doivent s’amuser avec des produits que l’on ne connaît pas encore”, rappelle-t-il.
Ce qui n’est guère surprenant pour cet entrepreneur de 36 ans, qui a longtemps officié derrière les comptoirs de bars parisiens, comme barman et directeur de bar entre 2003 et 2018. “Ce travail prend ton temps et ton énergie, aussi bien mentale que physique, souligne-t-il. Il faut le prendre en compte.” C’est à l’âge de 14 ans que Guillaume Leblanc a décidé de devenir barman, puis d’orienter ses études dans cette direction. Il a notamment contribué au succès du Dirty Dick, un bar à cocktails spécialisé dans le rhum, dans le 9ème arrondissement de Paris.
Deux sirops
“J’ai eu l’opportunité de beaucoup voyager, ce qui m’a permis d’emmagasiner beaucoup de connaissances, et d’approfondir l’histoire des spiritueux”, poursuit Guillaume Leblanc. En 2019, il avait mené avec brio des masterclasses au Rhum Fest sur l’histoire de la culture tiki. Depuis un an, il a approfondi l’univers du cannabis, en se demandant de quelle manière en retranscrire légalement les arômes – “ce que permet le CBD”. Un produit qui permet de lutter contre les insomnies et possède des propriétés relaxantes, assure-t-il.
Le cordial (un liquide non alcoolisé, proche d’un sirop dans son usage) “Gelato”, du nom d’une variété de chanvre, doit être utilisé à hauteur de 1 à 2 cl dans un cocktail alcoolisé, et d’environ 3 cl dans un cocktail non-alcoolisé. L’orgeat aux graines de chanvre, lui, est destiné à remplacer le sirop d’orgeat. Les deux sirops contiennent 250 milligrammes de CBD par bouteille de 50 cl. “On peut consommer deux cocktails tout en restant dans la dose conseillée de 15 mg”, rassure Guillaume Leblanc, qui a mis six mois à trouver le nom de la structure.
Les références, disponibles dans quelques semaines, seront réservées aux professionnels du CHR.
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