Avec le One Eyed Willie, le Dirty Dick et Monkey Shoulder participent à la Paris Cocktail Week. L’occasion de redécouvrir aussi l’old fashioned et d’échanger sur la culture du cocktail.
C’est au Dirty Dick, l’emblématique bar spécialisé dans le rhum de la rue Frochot, dans le 9ème arrondissement de Paris, que nous retrouvons Tim Ward. Le brand ambassadeur France de Monkey Shoulder, la marque de blended malt scotch whisky dédiée à la mixologie, tenait une masterclass (jusqu’à ce mercredi soir) dans le cadre de la Paris Cocktail Week. L’occasion de découvrir avec lui le cocktail crée pour cette semaine consacrée à la culture cocktail dans la capitale, le One Eyed Willie (whisky, sherry amontillado, agrumes, orgeat de graine de chanvre et cannelle épicée).
« Une préparation de lait d’orgeat est mélangée avec du lait de chanvre. Il s’agit de marier le côté herbacé du chanvre aux notes d’orge qui rappellent le whisky de malt », précise Tim Ward en essayant d’attraper la bulle déposée par Alex, barman au Dirty Dick. Dans un smoking gun, du bubble mix (du savon comestible) et un sirop simple permettent, avec une solution senteur smoky, d’apporter une note fumée au One Eyed Willie. « Les premiers retours sont très positifs, se réjouit Tim Ward. Lors de la masterclass, j’ai pu échanger avec des participants de tous les métiers, qui ont d’autres points de vue qu’entre barmans. »
Le Lazy Old fashioned comme cocktail phare
Disponible en France depuis 2006 et dotée d’une référence spécifique aux barmans depuis 2017 (Smokey Monkey), la marque Monkey Shoulder s’est développée grâce à la communauté du bar. « J’étais en poste au Ritz, puis j’ai découvert l’univers de Monkey Shoulder comme ambassadeur. La communauté de bartenders qui s’efforcent le niveau de service dans leurs établissements et qui font partager leur expertise du cocktail a plus que quadruplé depuis mon arrivée », observe Tim Ward, qui a pris ses fonctions de brand ambassadeur en 2011. Au printemps 2019, la marque distribuée par William Grant & Sons France a repris la parole auprès du grand public.
Le Lazy Old fashioned constitue le cocktail mis en avant par Monkey Shoulder. La recette : 50 ml de whisky, 10 ml de sirop de sucre, deux traits de bitter Angostura et un zeste d’orange. La simplicité : l’ajout de sirop de sucre de canne liquide permet d’éviter d’attendre la dilution du sucre. « A Londres, dans les années 1990, de nombreux bars ont accru leur offre de cocktails. Face au succès, il fallait envoyer les cocktails très rapidement, pour que le service soit efficace, sans dénaturer le produit », résume Tim Ward. Les puristes demanderont pour leur part du sucre en morceaux.
Un incontournable pour les nouveaux barmans
« Amer, sucre, alcool : l’Old fashioned permet de revenir à la base du cocktail », rappelle le brand ambassadeur, qui s’appuie sur sa longue expérience de barman. « C’est une recette simple, équilibrée, à la méthode de fabrication classique, devenue incontournable depuis 1889. » Il invite les barmans qui arrivent sur le marché à s’imprégner de la culture du bar, à s’appuyer sur les cocktails classiques, et à se référer à leurs mentors, qui apportent leur expertise et leurs conseils.
De l’autre côté du comptoir, la Paris cocktail week se poursuit jusqu’au 1er février.
Photo de couverture: Liquid Liquid
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