En 2020, la Paris Games Week fêtera son dixième anniversaire, du 23 au 27 octobre. Pour l’heure, le salon référent du jeu vidéo a clôturé sa dixième édition avec 317.000 visiteurs entre le 30 octobre et le 3 novembre.
« Nous avons développé le segment e-sport et mixé les blockbusters et la création indépendante » se réjouit Emmanuel Martin, délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), l’organisateur du salon – 80.000 mètres carrés, au parc des expositions de la Porte de Versailles. 194 exposants composaient l’offre, contre quatorze au démarrage. « Nous accueillons davantage de familles et de jeunes que d’autres salons à l’international », poursuit le manager.
De bonnes performances qui confirment la vitalité du secteur. « L’arrivée de Google dans l’univers du jeu vidéo, avec Stadia, est un événement fort, avec la force de frappe de l’entreprise. Les constructeurs vont quant à eux annoncer beaucoup de nouveautés en 2020 », souligne Emmanuel Martin, qui rappelle que la majorité des joueurs sont aujourd’hui multi-supports, passant au cours d’une même journée de leur smartphone à leur ordinateur fixe ou à leur console : « ce ne sont pas des usages qui se cannibalisent. » La réussite de Fortnite en témoigne.
Davantage de formations
Emmanuel Martin rappelle, enfin, la nécessité d’être vigilant face à l’essor des formations spécialisées en e-sport, même si « une véritable filière se créée. » Les métiers connexes à l’édition (commercialisation, marketing, événementiel) permettent aussi de travailler dans l’univers du jeu vidéo. 49% des Français jouent au moins une fois par semaine. Signe des temps, le Centre Pompidou en a profité pour lancer son propre titre, Prisme 7, conçu par Game in Society. Un moyen ludique de découvrir le célèbre bâtiment de Rogers et Piano.