Ninkasi renforce sa distribution de ses bières au-delà de la région lyonnaise et lance une nouvelle gamme, Craft expérience, dédiée aux cavistes et CHR.
Ninkasi s’étend en-dehors de son bassin historique et étend sa gamme. Le groupe (280 personnes) créé en 1997 à Lyon (Rhône) brasse 23.000 hl de bière par an dans sa brasserie-distillerie de Tarare, inaugurée en 2012 et amenée à déménager en 2023. Ses pubs, en propre et en franchise, ainsi que sa salle de concert proposent 16 bières permanentes, auxquelles s’adjoignent des références « Découvertes » et « Grands crus », quatre spiritueux (distribués chez les cavistes et à la Maison du Whisky) et des sodas.
L’entreprise vient de nommer à Paris un business developer, Paul-Loup Jacques-Gaget, et lance une gamme de six nouvelles bières, Craft experience, dédiée aux réseaux de prescription. Elle dispose aussi désormais d’un référencement national chez Monoprix. Pierre-François Cialdella, directeur marketing et communication, nous en dit plus.
De quelle manière s’est développé Ninkasi depuis sa création ?
Nous avons été crées en 1997, en s’inspirant des brewpubs. Nous brassons encore en un an ce que Kronenbourg fait en une journée – 23.000 hectolitres. Nous sommes complètement indépendants. Ninkasi se singularise par ses bars, que l’on appelle «lieux de brassage», avec une forte attention portée à la musique. Nous avons 19 bars en Auvergne-Rhône-Alpes, une salle de concert à Lyon, et nous organise 160 événements par an. Bière, burgers, musique forment une belle alchimie. Nous travaillons en écosystème, et nous finançons les premières parties de jeunes artistes que nous avons repéré.
Quels sont les enjeux de votre essor en-dehors de votre bassin historique ?
Nous intensifions nos efforts hors Rhône-Alpes depuis un an, et nous disposons d’une équipe de trois personnes. Avec l’essor des brasseries américaines, écossaises… cela a du sens d’avoir des brasseries françaises. Nous avons démarré depuis un mois une collaboration avec Monoprix depuis un mois, après plusieurs tests depuis mai. Notre relation est très qualitative. La Session IPA (3,5%) est distribuée en exclusivité chez Monoprix et dans nos bars. Le low ABV doit être pris en compte, sans oublier que nous devons répondre à la diversité de nos clients – notre nouvelle Quadruple, à 10%, en témoigne.
Comment cela se manifestera-t-il chez les cavistes et en CHR ?
Les conditionnements sont aussi bien en fûts qu’en bouteilles, en direct et avec différents distributeurs. Notre gamme Craft experience, lancée en octobre, répond à la demande de ces circuits. Nous proposons des bières plus pointues, plus méconnues, avec notre patte, mais plus rares. La Brut IPA (5,6%), en dry hopping, se veut «brute de décoffrage». On boit peu d’Hefeweizen (4,5%) en France, nous relevons le pari avec un jeu assez complexe sur la levure. La Smoky Ale (6%) s’appuie sur des copeaux de chêne infusés en fûts de Xeres. Une Imperial kriek (7%) est composée de cerises iséroises et bénéficie de l’appui du fût de chêne de Morgon. La Flower lager (6%) est, elle, une lager blonde.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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