Diversité des sols, biodynamie : les vins d’Alsace rappellent leurs atouts pour élargir leur cible.
Les vins d’Alsace font valoir leurs spécificités. « Nous disposons d’une incroyable diversité géographique, avec des influences allémaniques, s’enthousiasme Thierry Fritsch, responsable marketing contenu du Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace. Nous comptons 13 types de sol ! » Les surfaces ont régulièrement augmenté pour atteindre 15 621 ha en 2017. Le pinot et le riesling se sont chacun arrogés 21% des surfaces, devant le gewurztraminer (20%), le pinot gris (16%), le pinot noir (11%) et le sylvaner (6%).
907 269 hl ont été produits en 2017, sur un volume moyen de 1 176 353 hl au cours des dix dernières années. 700 431 hl ont été commercialisés en France métropolitaine en 2017 (en repli de 15,4% en dix ans). Les volumes exportés sont, pour leur part, stables. « Nous devons faire découvrir nos vins à un public curieux, prêts à découvrir de nouveaux produits, et cibler les 25-45 ans », poursuit Thierry Fritsch, qui regrette que les vins d’Alsace ne soient principalement accompagnés que de plats alsaciens.
La biodynamie en avant
Les producteurs s’attachent, aujourd’hui, à développer la pratique de la biodynamie – ils ont fait office de pionniers en Europe. « En favorisant une plus grande biodiversité des sols et en renforçant la santé des plantes, la biodynamie est une agriculture durable par excellence », rappelle l’organisme certificateur Demeter, qui siège en Alsace, à Colmar. 15,9% du vignoble alsacien est par ailleurs certifié bio, contre 10% à l’échelle nationale. « Nous nous attachons à rappeler que nous sommes sérieux dans la production, et conviviaux pour l’accueil », appuie Thierry Fritsch.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.