Les jeunes créateurs ont toute leur place dans les allées des salons du prêt-à-porter Who’s Next et Première Classe, rappelle leur équipe. « Nous arrivons au bon moment de la maturité d’une marque », observe le directeur général de l’événement, Frédéric Maus. Focus sur dix start-up, repérées lors de l’édition de septembre. Après s’être mis aux couleurs de l’Afrique, les deux salons donnent rendez-vous du 18 au 21 janvier 2019, à Paris, autour du thème Apollo Club.
Atelier Beaurepaire
Depuis 2015, dans le 10ème arrondissement de Paris, Atelier Beaurepaire (photo de couverture) revisite le wax et le canvas. La collection printemps-été 2019, Wax Sun, s’annonce « très ensoleillée » et propose des combinaisons unisexes, comme l’ensemble de sa gamme. L’entreprise, qui souhaite « casser les codes de Paris », a déjà essaimé à Tokyo, Saint-Barthélémy, mais aussi, de manière plus proche, chez Citadium.
Olaaf
Quel accessoire n’avait que peu bougé sur le marché de l’horlogerie ? Le bracelet, observe l’équipe d’Olaaf, qui a lancé ses premiers produits à Paris en janvier, après un an et demi de travail à plein temps. « Nous avons enrichi le toucher, la praticité et l’odeur, en répondant aux normes cosmétiques les plus exigeantes », indique Antoine Heriou, cofondateur. L’élastomère utilisé est issu du monde médical. Un fermoir à double fixation est quant à lui breveté. Une campagne de crowdfunding s’est déroulée sur Ulule. 40 configurations de produits sont disponibles en ligne.
Castorette Paris
Lancée par Benoît Viallon en 2016, Castorette Paris (dans le 12ème arrondissement) créée ses bijoux à la demande. « L’idée est de s’inspirer de la nature et de Paris », précise le designer, qui travaillait auparavant en R&D chez L’Oréal. Chaque objet (bracelets, pinces, pendentifs…) imprimé en 3D, peut-être personnalisé sur le site Web de la marque, qui suggère même à ses clients de lui « demander l’impossible ».
Triaaangles
Un triple A, inspiré de la note attribuée par les agences de notation, telle est la signature de Triaangles, crée en 2012 à Aix-en-Provence. Le « t-shirt bar » de l’entreprise utilise des encres bio pour le textile. Les t-shrts et les sweats sont imprimés à la demande, suite à une commande en ligne ou dans l’un des quatre points de vente (deux en propre et deux en franchise). Le concept est taillé, en version mobile, pour l’événementiel. « J’aimerais aller plus vite », confie Julien Cardillo, directeur général, ingénieur de formation.
Good Morning Keith
Julien Aussel, 24 ans, et sa grand-mère Paulette Amar se sont associés pour lancer, en février dernier à Paris, Good Morning Keith, une marque qui pratique l’upcycling en recyclant des excédents de soie rachetés aux grandes maisons. Une collection de t-shirts en coton bio célèbre, pour le lancement, le Summer of love 1967. Les deux personnes découpent également du velours. L’objectif est d’ancrer la marque dans l’univers des mouvements culturels et sociaux des années 1960 et 1970.