Depuis Saverne (Bas-Rhin), la Brasserie Licorne n’en finit pas de renouveler sa gamme. Derniers lancements en date : la Slash, en deux versions, pour conquérir les jeunes, ainsi que Licorne 1845 (à la robe blonde) et la refonte de la Black. Laurane Muller, assistante marketing, présente ces nouveautés.
Pourquoi avez-vous souhaité refondre le marketing de la Black, bière emblématique de Licorne ?
Notre fer de lance, Licorne Black, fête ses 10 ans. Nous avons souhaité profiter de cette occasion pour lui insuffler une nouvelle dynamique étant donné que nous avions identifié un décalage entre le goût de notre bière et son univers graphique. Ce décalage a été confirmé par une étude menée auprès de nos consommateurs. Nous leur proposons désormais une identité visuelle plus en adéquation avec leurs attentes, ces derniers nommant déjà notre bière « Black » au quotidien. Le nom, Licorne Black, cède donc sa place à Black by Licorne, une affirmation qui permet d’identifier rapidement le produit, notamment grâce à l’imposant mot « Black » écrit en blanc et présent sur les différents packagings. Les couleurs, marron, or et blanc, correspondent quant à elles mieux à l’univers, au goût ainsi qu’au caractère réel de notre bière.
Quelle cible souhaitez-vous toucher avec les deux références de la Slash ?
Notre cible est les jeunes hommes et femmes, de 18 à 28 ans, amateurs de bières fortes. L’univers de la marque ajoute les personnes ayant des affinités avec les arts graphiques et l’univers des tatouages.
Comment vous positionnez-vous aujourd’hui sur un marché de la bière en progression et en renouvellement ?
Nous avons un plan de lancements ambitieux : Slash, Slash Red et Licorne 1845. Nous recherchons également de nouvelles recettes que nous lançons, de manière limitée, grâce à notre laboratoire unique en son genre : Unik Lab. En effet, au croisement de l’authenticité et de la créativité, nous avons lancé Unik Lab en février 2018. Les brassins limités Unik Lab font écho à la tendance actuelle des « craft beer » ainsi qu’au regain d’intérêt porté par les consommateurs aux bières de spécialité. Si l’une de nos recettes est plébiscitée par nos consommateurs, nous envisagerons de la lancer de manière permanente. Nous poussons ainsi nos limites en osant et en étant à l’écoute de nos consommateurs, ces derniers décidant réellement de ce qu’ils vont boire demain.
Comment adressez-vous le segment CHR ?
Nous avons une force de vente spécifique, dédiée au segment CHR et composée de plus de 20 commerciaux. Nous travaillons également avec nos partenaires, les entrepositaires, qui livrent les établissements. Nous avons également la possibilité d’investir dans des établissements. Nous sommes en hausse sur ce segment depuis plusieurs années. Cette hausse a notamment entraîné l’investissement dans une nouvelle ligne de production de fûts grâce à laquelle nous avons doublé notre capacité.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.