Près des grands magasins parisiens, les entreprises du patrimoine vivant de la région Nouvelle-Aquitaine disposent de leur pop-up store.
La Maison de la Nouvelle-Aquitaine propose, jusqu’au 10 novembre, à quelques pas des grands magasins parisiens (rue de Caumartin, dans le 9èmearrondissement), un pop-up store dédié aux entreprises du patrimoine vivant de cette nouvelle grande région. « Le meilleur des savoir-faire de Nouvelle-Aquitaine s’y retrouve », explique la responsable du lieu, Sandrine David. Créé en 2005, le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), accordé pour cinq ans aux entreprises en possession d’un patrimoine économique, notamment lié au « savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire », reste encore méconnu des Français, regrette Sandrine David, toutefois « dès que la démarche est expliquée, le public y adhère immédiatement ! ».
La Chambre de commerce et d’industrie Limoges Haute-Vienne et les CCI de la Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers qui attribue ce label d’Etat, ont proposé aux entreprises labellisées d’être présentes sur ce pop-up store parisien, destiné à leur offrir davantage de visibilité. Dans la région Nouvelle-Aquitaine, 26% des EPV ont été créées avant 1900, et 24% entre 1900 et 1950. 71% des entreprises ont une activité à l’export. 4150 emplois y sont dénombrés, pour près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé.
134 entreprises labellisées dans la région
Sur les 134 entreprises labellisées en Nouvelle-Aquitaine, 50 y sont représentées au moyen de leurs produits : gastronomie, textile et confection, arts de la table… « Nous avons des produits innovants, d’autres facilement accessibles… », complète Sandrine David : « le made in France n’est pas forcément synonyme de prix élevés ! » Le broyé du Poitou de la maison Goulibeur (Poitiers, en Vienne), les couteaux de Nontron (Dordogne), ou bien les accordéons Maugein (Tulle, en Corrèze) illustrent la diversité des savoir-faire des EPV. « Les entreprises du patrimoine vivant démontrent que ce label n’est pas antinomique avec la modernité, comme en témoignent les produits, les formes, les matériaux…, poursuit Sandrine David. Elles doivent se moderniser pour perdurer. »
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