PHP, Java, Ruby, Python : pour RemixJobs, les recruteurs du web recherchent activement des profils de développeurs backend.
Crée en 2009, le site d’offres d’emploi RemixJobs cible principalement les besoins des développeurs, qui représentent près de 80% de son audience. De nombreuses sociétés de l’industrie du web (Capitaine Train, Prestashop, iAdvize, Deezer, Dailymotion…) ont recours à ses services. 50.000 profils de candidats sont référencés. Il organise vendredi 24 octobre la cinquième édition de son forum de recrutement, le RemixJobs Day, à Paris.
« Aujourd’hui, alors que l’industrie du numérique éprouve des difficultés à grossir ses rangs, les observateurs du marché de l’emploi constatent que près de 40% des développeurs ne fréquentent pas les sites dédiés au recrutement. De plus, grâce à un sondage réalisé en interne, l’équipe RemixJobs a acquis la conviction que, pour un développeur à la recherche d’un emploi, l’élément déterminant est avant tout l’équipe qu’il va intégrer. Nous nous attelons donc à mettre en relation les candidats et les recruteurs grâce à des cocktails dînatoires, organisés tous les trois mois », explique l’équipe du site à Business & Marchés. 80 start-up seront présentes ce vendredi.
Le jobboard s’appuie sur la nomenclature de ses offres pour en faire ressortir les principales tendances. « Le tag “frontend” est l’un des plus populaires, montrant l’intérêt grandissant des développeurs pour l’environnement technologique qui en découle (AngularJS, jQuery, BackboneJS). Ils sont aussi nombreux à manifester leurs compétences “backend” en PHP, Java, Ruby et Python. Autre tendance et non des moindres, l’essor des applications mobiles se traduit par la prédominance marquée du tag “iOS” sur les profils des candidats. Du côté des recruteurs, ce sont les tags PHP, JavaScript, Java et Ruby qui sont les plus utilisés, dévoilant une recherche accrue de profils de développeurs backend ».
Le site est par ailleurs partenaire de plusieurs écoles d’informatique. « Face à la croissance de l’industrie du numérique, de plus en plus de développeurs sont autodidactes, et les écoles telles que 42 ou l’EEMI font un bien fou au secteur en permettant aux personnes motivées de se former à bas coût. Cependant, quelque soit l’école dans laquelle un développeur s’est formé, ce qui compte à l’heure de trouver un emploi, c’est l’expérience, aussi bien personnelle qu’en entreprise (minimum deux ans) », conseille l’équipe du jobboard.
Photo : Flat vector illustration of programmer/Shutterstock/Max Griboedov