Le salon dédié aux accessoires de mode Première classe s’est décliné sous la forme d’un showroom parisien. Un moyen de continuer à donner à voir, aux acheteurs, les futures collections automne-hiver.
Chapeaux, colliers, foulards, gants, sacs… “La mode vit toujours. Il faut lui donner les moyens de s’exprimer. Nous avons maintenu une présence physique en octobre 2020 au jardin des Tuileries, et en mars 2021 pour la première fois sous la forme d’un showroom ouvert sur invitation, dans le respect des protocoles. En 32 ans, il s’agit de la première édition que nous ne pouvons organiser sous forme de salon. Nous sommes aidés, mais nous avons hâte de pouvoir refaire notre métier”, indiquait, début mars, Frédéric Maus, directeur général de WSN Développement (Who’s Next, Première Classe, Traffic, Impact), dans les locaux parisiens de l’organisateur d’événements.
L’occasion de découvrir les bérets de Laulhère, une marque basée à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) et rachetée il y a cinq ans, qui dispose d’un flagship à Paris. Historiquement poussée par les commandes de l’armée, l’entreprise s’est développée dans l’univers du luxe et pour le compte de marques. “Le béret ne doit pas être enfermé dans un carcan. Il faut faire perdurer le savoir-faire de ce travail fait à la main. L’impact va au-delà du seul intérêt pour le made in France”, indiquent les représentants de la marque. 80 modèles sont produits par an. 12 000 couleurs sont disponibles.
Depuis 2007, les bijoux confectionnés à la main de By Johanne ont essaimé dans trois boutiques (Lyon, Megève, La Clusaz). Des pierres et des apprêts plaqués or 3 microns et 18 carats composent les créations. La nouvelle collection se veut “assez solaire”. Les bijoux, qui jouent sur l’accumulation, se portent au quotidien.
Côté accessoires de mode pour hommes, Monsieur Charli s’apprête également à proposer de nouveaux articles. “Aujourd’hui, les hommes ne peuvent choisir qu’entre le haut de gamme et le mass market”, souligne Virginie Lepron, fondatrice de la marque en 2013, à Châlons-en-Champagne (Marne). Elle avait auparavant créé un bureau de sourcing de matières. Vendus dans des multimarques, mais aussi dans des concepts stores (dernièrement, un magasin de vélos électriques!), les articles d’automne-hiver se composeront d’écharpes en fibre naturelle (laine, coton, lin, modal), de ceintures en cuir végétal, de gants et de bonnets.
Forte d’une histoire débutée en 1870, la marque australienne de chaussures Blundstone, initialement dédiée aux travaux des professionnels, a su renouveler sa gamme pour coller aux attentes des citadins. Distribuée en France par Héritage Diffusion auprès de plus de 300 revendeurs, elle se caractérise par ses boots élastiquées. Encore discrète il y a cinq ans, la marque a, depuis, mis le turbo pour conquérir une clientèle féminine. A découvrir également, les modèles derby de la marque danoise Duckfeet, à base de semelles crêpes, et les chaussons Emu en laine australienne, qui enregistrent un regain d’intérêt avec le télétravail. Rester à la mode à la maison, c’est possible.