Focus sur 5 jeux vidéo crées en France par des start-up prometteuses, présentes lors de l’édition 2016 de la Paris Games Week.
Paris Games Week (3/4). A quelques encablures des stands des grands éditeurs de jeux vidéo (Ubisoft, Square Enix…) présents à la Paris Games Week, qui s’est tenue du 27 au 31 octobre, de jeunes entreprises françaises disposaient, elles aussi, d’une vitrine. « Depuis cinq ans, nous travaillons avec le cluster francilien Capital Games, qui coordonne les acteurs de la filière à l’occasion du salon », explique le directeur général de la Paris Games Week, Emmanuel Martin. Comme l’an dernier, Business & Marchés a repéré 5 titres.
Pankapu
Créé il y a deux ans, le studio lillois Too Kind Studio a lancé « Pankapu », un action plateformer en 2D, qui reprend les codes des jeux des années 1990 (« Donkey Kong », « Mario Bros »…) Disponible sur la plateforme Steam depuis le 21 septembre, le premier opus a nécessité deux ans et demi de travail – un second volet sera disponible en mars prochain. Nostalgie assurée !
Deadcells
A Bordeaux (Gironde), le studio Motion Twin, lancé en 2001, fait pour sa part office de vétéran. « On a commencé par des jeux destinés au Web, et on se prépare à aller sur console », indique son responsable marketing et cogérant, Steve Filby. « Deadcells », sa nouveauté présentée à la Paris Games Week, a mobilisé 6 personnes durant 8 mois. Une campagne de crowdfunding sera prochainement lancée. Ce jeu de survie coopératif est disponible sur Steam et PC, avant d’envisager d’autres développements selon ses résultats.
Monster Boy
Crée il y a six ans, le studio parisien Game Atelier s’est associé à l’éditeur allemand FDG Entertainement pour concevoir « Monster Boy », un jeu au sein duquel les héros se transforment en divers animaux et créatures… l’objectif étant de les faire revenir à la normale. Début 2017, le jeu sera lancé sur PS4, Xbox One et sur Steam.
Vanishing stars : Colony wars
Depuis Bondy (Seine-Saint-Denis), le studio Ninpô, qui s’est lancé en 2015, édite son premier jeu, « Vanishing stars : Colony wars ». Pour détruire la galaxie au cœur du jeu et coloniser les factions adverses, les joueurs (sur PC, début 2017) devront organiser leur défense. « L’histoire de Ninpô vient d’un jeu de cartes, que nous avons connecté. Nous recherchons des financements », annonce son cofondateur, Cédric Tatangelo.
SwapTales : Léon
A Paris, l’équipe de Witty Wings, qui a créé son studio en 2015, mise pour sa part sur une nouvelle forme de narration avec « SwapTales : Léon » (photo), un livre dont vous êtes le héros réinterprété, sur tablettes, pour un jeune public, dès 6 ans. Les dessins à colorier et les mots à inverser incitent à l’apprentissage de la lecture.
Paris Games Week 2016: notre dossier